Les lauréats du prix Kôdansha
Les lauréats de la 38e édition du prix Kôdansha
Pour ceux qui suivent le manga Bakuman (excellent d’ailleurs), les termes Kôdansha et Shueisha font parties de leurs vocabulaires. Mais pour tous ceux qui n’ont pas le temps de se plonger dans le marasme sans nom qu’est l’édition Japonaise, une explication s’impose.
Avant toute chose, il s’agit d’expliquer le principe de prépublication. Chaque manga avant de sortir en volume relié, est d’abords présenté dans des magazines de prépublications (le plus connu est le shonen Jump). Ce sont des magazines qui ont une sortie hebdomadaire ou mensuelle, ou l’on retrouve les chapitres des oeuvres du moment. Et donc chaque mois ou semaine selon le magazine, les lecteurs votent pour que telle ou telle série reste ou parte. Les séries qui ont le plus de succès sont ensuite éditées en volumes reliés.
Parmi les maisons d’éditions, deux sont majoritaire, immanquable, inévitable : La Shueisha et la Kôdansha. Cette dernière vient d’annoncer les résultats de la 38 e édition de son prix.
C’est un prix prestigieux, qui a récompensé de nombreux titres considérés comme des chefs-d’oeuvres aujourd’hui : Akira, Hajime no Ippo, Blackjack, Parasite … .
Autrement dit voici les titres qui ont cartonnés cette année au Japon et qui ne devraient pas tarder à arriver chez nous.
Baby Steps de Hikaru Katsuki
Un shonen assez classique, ou l’on va suivre un jeune garçon qui découvre les joies du tennis.
Taiyô no ie de Taamo
Un shojo qui parle du divorce vu du point de vue de l’enfant, avec les questions, les doutes et la solitude qui en découle.
Showa Genroku Rakugo Shinchû de Haruko Kumota
Un seinen sur le monde du Rakugo (spectacle littéraire japonais humoristique). Un titre original. A suivre.
Yôkai Watch de Noriyuki Konishi
Un titre qui sent l’influence de Digimon, Pokemon et autres petits monstres adorables à plein nez. Laissons-lui au moins une chance de nous surprendre.