Les Poilus : la review

Les Poilus : l’amitié plus forte …

Les poilus, c’est avant tout une histoire d’amitié, quand Juan Rodriguez demande à son pote Tignous de bosser sur les illustrations de son nouveau jeu, Tignous manque de temps mais veut le faire quand même (l’amitié plus forte …). Et c’est une bonne chose de voir une autre facette de cet ancien caricaturiste de Charly Hebdo, car on oublie trop souvent qu’a la base ces gens là sont des artistes, et que leur travail ne se limite pas à ce que l’on pouvait en voir en kiosque.

C’est par une belle journée d’avril que je me rendis chez Monsieur Juan Rodriguez, pour discuter des poilus, du monde du jeu en général. Je suis donc repartis avec une petite boite sous le bras. Les poilus est un jeu coopératif où les joueurs vont essayer de survivre aux épreuves de la guerre.

Le point matos.

Les poilus est une belle boite, où on peut donc découvrir le travail d’illustration de Tignous. A l’intérieur de la boite, des cartes, des tuiles, une aide de jeu et une silhouette carte pour le premier joueur.

Comment ça se joue ?

Au centre de la table on place la carte du monument aux morts et la carte de la colombe, symbole de liberté. Sur la carte du monument au mort sera disposé un tas de carte qui représentera le moral des poilus, et sur la carte colombe, un tas de carte qui représentera les épreuves que l’on devra traverser.

Une partie se compose en une succession de missions, lors d’une mission vous effectuez 1 action parmi 4 possibles :

• Poser une carte : au début du tour le premier joueur choisit combien de cartes sont distribuées aux joueurs. A votre tour vous pouvez poser une carte, sur les cartes sont représentées différentes menaces, elles sont au nombre de 6 (l’obus, le sifflet, le masque à gaz, la pluie, la neige et la nuit) et des coups durs. Il ne faut jamais qu’il y ait 3 menaces identiques, sinon la mission est un échec.
• Faire un discours : des pions discours sont disposés sur la table, faire un discours permet d’éliminer une menace de votre main. Si les autres joueurs ont une carte avec la menace énoncée, il la défausse.
• Utiliser son porte bonheur : chaque joueur a une carte personnage, chaque personnage a un trèfle à 4 feuilles, qui lui permet de supprimer une menace présente sur l’aire de jeu.
• Se retirer : si vous ne pouvez pas jouer de carte, faire de discours ou jouer votre porte bonheur, vous pouvez vous retirer de la mission, et ainsi poser une tuile soutien face cachée sur votre carte personnage. Une fois que tout le monde s’est retiré, on révèle les tuiles soutiens de chacun, qui désignent la droite ou la gauche. Vous passez donc votre tuile soutien au joueur désigné, et le joueur qui obtient le plus de tuiles soutiens, peut retirer 2 cartes « coups durs », ou récupérer son porte bonheur.

Une fois la mission terminée, c’est à dire, une fois que tous les joueurs se sont retirés, on compte le nombre de carte qu’il reste en main de chaque joueur, puis on ajoute autant de carte de la pile moral vers la pile des épreuves. A chaque tour de jeu, le moral va donc baisser, et la pile des épreuves augmenter.

Pour remporter une partie, il faut que vous épuisiez complètement la pile des épreuves afin de laisser découverte la carte de la victoire. A contrario, si la pile du moral se vide complètement, et que l’on voit la carte du monument aux morts, la partie est perdu.

Les poilus est un vrai jeu coopératif, avec un thème fort, très fort, puisqu’il fait partie de notre histoire, servit par une mécanique simple. On ne peut pas occulter le fait que les illustrations de Tignous apportent beaucoup aux jeu, à l’ambiance et à l’immersion. Les poilus doit sortir aux États-Unis cet été, et sera édité par Cool Mini Or Not.

Je tiens à remercier Juan Rodriguez pour son accueil et sa disponibilité.

Les poilus est un jeu de Juan Rodriguez et Fabien Riffaud, édité par Sweet November, pour 2 à 5 joueurs, pour des parties de 30 minutes.

Les poilus est disponible chez notre partenaire, les magasins Sortilèges.