The Lone Ranger: un western à la sauce Verbinski
The Lone Ranger est l’adaptation cinématographique d’un feuilleton radiophonique, tout d’abord diffusé en 1933 aux Etats-Unis, feuilleton qui ‘est transformée en série télévisée, de 1949 à 1957.
L’oeuvre a donc été adaptée par Gore Verbinski sur grand écran, le film mettant en scène John Reid (Armie Hammer), ancien défenseur de la loi transformé en ranger masqué, qui va devoir combattre aux côtés de l’indien Tonto (JohnnyDepp), le criminel redoutable qu’est Butch Cavendich (William Fichtner).
The Lone Ranger, un western « caraïbéen »
Malgré la marque Disney, The Lone Ranger reste un film tout de même assez violent (violence Disney, on relativise), avec des morts et du sang.
Après visionnage, le long métrage se révèle assez inégal.
Le film commence très bien, avec une scène de train très impressionnante, de l’action non stop et des acteurs plutôt bons. Armie Hammer et Johnny Depp – que j’ai normalement du mal à supporter – sont très à l’aise dans leur duo, et livrent tous deux une prestation honorable. Il faut reconnaître aussi la beauté des paysages désertiques du film.
On suit avec plaisir leurs aventures pendant 1h30, jusqu’à ce que le « drame » arrive.
En effet, après ces 90 minutes, le film se fait plomber par la scène dans la mine avec Williamn Fichtner. A partir de là, The Lone Ranger devient assez imbuvable à regarder, la mécanique, si bien huilée au début, s’enraye.
Même les scènes d’action, si impressionnantes et bien fichues au début, deviennent incompréhensibles et assez lourdingues.
Le gros problème avec ce Lone Ranger, c’est que l’on ne retient quasiment que les mauvais côtés du film, c’est à dire la deuxième partie du film, complètement mal fichue et fatigante.
Moi qui ne suis pas fan de la saga Pirates des Caraïbes, il faut quand même avouer que ces films sont généralement bien foutus, les aventures de Jack Sparrow étant intéressantes et les scènes d’action bluffantes.
Mais là, Gore Verbinski a voulu mettre en place la même formule pour ce western – de l’humour, de l’aventure, un gros méchant et Johnny Depp qui fait le con – et le résultat est assez bancal, la mayonnaise ne prenant pas vraiment.
Bref, je reste vraiment sur ma faim.
A noter que le personnage le plus drôle du film est… le cheval blanc de John Reid.