Mauvais Genre 2014
Mauvais Genre, J-1: Cérémonie d’ouverture
Le weekend de pâques pour les Tourangeaux est synonyme de film de genre et de Mauvais Genre. Pour la huitième édition, le festival revient jouer les agitateurs en nous proposant une programmation des plus éclectiques où chaque spectateurs y trouvera son bonheur. Thriller, comédie, science-fiction, drame, épouvante, animation parmi une quarantaine de longs et courts métrages internationaux. Rencontres avec les professionnels présents, séance scolaire, ciné-concert, exposition, dédicaces, village Mauvais Genre viennent ponctuer une programmation riche et varié.
Toutes les infos et la programmation complète sont à retrouver sur le site du festival
Après le traditionnel discours d’ouverture marqué par la volonté d’atteindre une dixième édition, place à la présentation du jury, tous présent pour la première soirée. L’acteur, producteur et réalisateur H.P.G président du jury, l’actrice Sofiia Manousha, les comédiens Julien Courbey, Yannick Soulier et le romancier britannique Christopher Priest.
Ensuite place à la projection pour un public venu nombreux, avec tout un d’abord le court-métrage allemand Circuit, performance intéressante pour l’acteur réalisateur Robert Gwisdek. Un électricien se retrouve bloquer dans une salle, dès qu’il en sort il y rentre à nouveau. Quasiment muet, véritable rappel au cinéma burlesque où le comique de la situation et le talent de l’acteur faisait tout.
Puis l’avant première du long métrage The two faces of january de Hossein Amini (sénariste de Drive). Polar adaptée d’un roman de Patricia Highsmith qui sortira sur les écrans le 18 juin prochain.
Début des années 60 un couple d’américain, Chester Mcfarland (Viggo Mortensen) et sa jeune épouse Colette (Christen Dunst) visite Athène. Ils font la rencontre d’un jeune américain Rydal (Oscar Isaac) guide touristique et escroc à l’occasion. Séduit par la beauté de Colette et impressionné par l’argent de Chester il accepte sans hésiter leur invitation. Mais les Macfarland sont bien moins lisse qu’il n’y paraît. Dès son arrivée il se retrouve vite entraîné dans un engrenage malsain.
Malgré un emballage correct et un casting alléchant l’alchimie ne prend pas du tout, on a peine à s’intéresser à l’histoire maintes fois contée. Jamais surpris par les rebondissements on s’ennuie ferme. Beaucoup de mise en scène (cadrage, musique) pour des actions où il ne se passe au final pas grand chose. Même si le stress montant et la folie des protagonistes fonctionnent bien, et que les décors sont plutôt jolis, le film déçoit.
Un choix de film léger pour cette ouverture de festival Mauvais Genre. Une mise en bouche un peu tiède, mais malgré tout enthousiaste car le public sait que de belles surprises l’attendent.
