Mes années 80 : Une pépite de nostalgie

Mes années 80 : Akata s’impose !

Alors que le petit monde du manga finit de se remettre de l’annonce du couronnement du Papa d’Akira (ici), le jeune éditeur Akata continue de s’imposer dans le paysage des maisons d’éditions qui comptent. Leurs dernières nouveautés : Mes années 80. 

« Au début des années 80, à Taïwan, Sean Chuang n’est qu’un jeune enfant. Mais être jeune à Taïwan dans ces années-là, lui donna le privilège de faire partie de la première génération à vivre progressivement la levée de la Loi Martiale. Et aussi de pouvoir connaître la liberté de découvrir la vie par ses propres expériences : les premières amours et déceptions amoureuses pouvaient se vivre en vespa tandis que les bêtises avec les copains d’école se passaient dans des dortoirs… et surtout loin des parents ! »

Première partie d’un dyptique, Mes années 80 retrace avec nostalgie et passion, une époque qui a tout changée.  Au même titre que « Moi, jardinier citadin » chez Akata également, Mes années 80 est une autobiographie pour un lire un extrait c’est ici.. Sean Chuang raconte ses années à Taïwan avec un mélange de sincérité, de simplicité et de nostalgie qui fait mouche. Le lien se fait et qu’importe que l’histoire se passe de l’autre coté de la terre, on comprend. Comme le dit si bien Yvan West Laurence qui préface ici le tome 1 :

« Le pouvoir de l’image est important. Qu’elle véhicule une idée, une pensée, un sentiment, elle est universelle et s’exprime au-delà du langage et des cultures. »