Pandemonium 1 : conte gothique chez Ki-oon
Pandemonium 1 : récit ténébreux et graphisme onirique
Ca y est ! Noël est passé, et on a fait des cadeaux. Maintenant que les grands parents on été généreux, que faire des étrennes. Rassurez-vous j’ai une réponse ! LIRE ! Oui mais lire quoi ! Et bien Pandemonium ma foi !
« Ceux qui hantent le ciel… La simple évocation de ces êtres supérieurs qui déchaînent sur terre des catastrophes naturelles aussi imprévisibles que meurtrières suffit à faire frémir les plus braves. La rumeur veut qu’ils aient élu domicile au nord d’une ville côtière, sur des terres inexplorées et entourées de falaises vertigineuses que nul n’ose approcher…
C’est pourtant à leur rencontre que se dirige Zipher, transportant sur son dos le cercueil qui contient la dépouille de sa défunte petite amie… Pour lui, c’est certain, les mystérieux magiciens entendront ses suppliques et ramèneront sa dulcinée à la vie. Quand, épuisé, il s’écroule à l’approche de sa destination, il est recueilli par Domika, une des habitantes du village qui l’a pris en pitié. À son réveil, Zipher doit se rendre à l’évidence : en guise de miracle, c’est une détresse plus grande encore que la sienne qui l’attend dans le village des sorciers… »
Avec Pandemonium (extrait ici) on flirte entre l’étrange et l’onirique. On est constament en décalage, ce qui nous donne l’impression d’arpenter un mauvais rêve. Avec cet espoir que d’une manière ou d’une autre tout va s’arranger.
Pandemonium, c’est un conte, un rêve, une fable. L’histoire de ce petit être capable du pire comme du meilleure pour revoir sa bien-aimée. Mais aussi l’histoire de deux mondes qui s’affronte, et qui pourtant semble aussi étrange l’un que l’autre.
Pandemonium nous entraine le temps d’un récit sur une rivière de songe où l’irréel semble devenir la norme. L’auteur Shibamoto, nous conte ici un récit simple (un prince cherchant à sauver sa princesse) quasi enfantin. Et cette simplicité permet de renforcer l’ambiance semi cauchemardesque de l’oeuvre. A lire !