Pocket Madness : la review
Pocket Madness : Cthulhu dans une poche
« Adeptes des mythes anciens guidés par de sombres et prometteuses rumeurs, vous arpentez des lieux plus inquiétants les uns que les autres à la recherche d’indices.En réunir suffisamment vous permettra d’ouvrir les portails menant vers des mondes obscurs… A moins que vous ne préfériez publier vos recherches pour rendre fous vos adversaires.
Mais attention… car vous manipulez des pouvoirs qui vous dépassent, et vous pourriez bien être le premier à sombrer définitivement dans la folie !
Restez le cultiste le moins fou de tous pour remporter la partie ! »
Cthulhu réponds toujours à l’appel, et cette fois ci c’est chez Funforge qu’il arrive. Ludovic Maublanc m’avait présenté le prototype de Pocket Madness au FIJ de Cannes 2016 (visible ici), et il vient tout juste d’arriver en boutique.
Le point matos.
C’est une petit boite bien optimisée que nous avons là, pas de perte de place, c’est juste parfait. Pour le matériel à proprement parlé, nous avons 70 cartes de très bonne qualité, 40 cubes de folie, et c’est tout. Les illustrations sont juste excellentes que ce soit les cartes portail ou les cartes lieux, et tout ça est signé Mathieu Leyssenne.
Comment ça se joue ?
Pocket Madness est un jeu de défausse de carte, il faut tout d’abord préparer la pioche, donner 2 cartes à chaque joueur, et ensuite mettre de coté 17 cartes que l’on mettra face caché dans la pioche. Les cartes sont ensuite étalées sur la table, de manière à ce que l’on puisse voir les cartes.
Lors d’un tour, vous devez effectuer une action parmi 3 possible, plus une action facultative :
- Poursuivre ses investigations : si vous choisissez cette option, vous pouvez piocher 1, 2 ou 3 cartes lieu de la pioche, dans l’ordre de la pioche bien sur. Il faut impérativement annoncer le nombre de carte que vous voulez piocher, ces cartes cartes sont ajoutées à votre main, il n’y a pas de limite de carte pour votre main.
- Ouvrir un portail : pour ouvrir un portail, il vous suffit de défausser un minimum de 3 cartes identiques. Cela vous donne le droit le prendre le portail qui correspond aux cartes défaussées. Il est possible de défausser jusqu’à 3 séries de cartes, donc de prendre possession de 3 portails lors d’un tour.
- Publier ses recherches : Vous pouvez défausser une suite de 7 cartes, de 6 à 12, dans ce cas, tout vos adversaires prennent un jeton folie. Il est possible de défausser jusqu’à 3 suites (ce qui est assez rare).
- Sceller un portail (facultatif) : sceller un portail signifie activer un portail qui est devant vous. Il peut être activer lors de son acquisition, ou lors d’un prochain tour. On ne peut activer qu’un portail par tour. Les effets permettent de rejouer un tour, de prendre une carte n’importe ou dans la pioche, de voler une carte à un adversaire, ou encore de se débarrasser d’une ou de deux carte de votre main en la donnant à un adversaire.
Une manche se termine de 2 manières, soit un joueur vide complétement sa main, et cela peut quelque fois arriver prématurément, et là tout les autres joueurs prennent un jeton folie, soit la pioche est vide. A la fin d’une manche, les joueurs prennent 1 jeton folie pour carte lieu de valeur différente qu’ils ont encore en main.
La partie prend fin lorsqu’un joueur atteint ou dépasse les 10 jetons de folie, le joueur qui a le moins de jeton folie remporte la partie.
Pocket Madness est un très bon jeu, plein de rebondissement, de vacherie, avec un peu de calcul, mais cela tombe régulièrement à plat, puisqu’il y a toujours quelqu’un pour vous mettre les battons dans les roues, tout ça dans une bonne ambiance, et c’est très agréable. De plus le matériel est magnifique, ce qui ajoute au plaisir de jeu.
Je vous conseille donc Pocket Madness, pour toute ses raisons, à mettre dans la catégorie des jeux rapides, simples et efficaces, un excellent petit cadeau de Noël en perspective.
Pocket Madness est un jeu de Ludovic Maublanc et Bruno Cathala, édité par Funforge, pour 2 à 4 joueurs, pour des parties de 30 minutes.