Popo Le Vil’s Choice #1 ou les petits plaisirs cinématographiques honteux…
En ces derniers jours d’Avril, je viens donc de regarder le dernier rejeton de la production Steven Seagal.
Son nom ? « Maximum Conviction » (c’est écrit dans le titre, je vous le rappelle).
Mais, me direz-vous, pourquoi un post sur le dernier Steven alors qu’au cinéma sortent des films très attendus et bien plus regardables ?
Pour la bonne et simple raison que je suis un « Steven addict », et que si personne d’autre que moi en parle… bah en fait personne n’en parle du tout.
J’entends déjà les oiseaux de mauvaise augure et les tristes sires de l’Académie « Télérama » me huer et déverser leur haine sans vergogne sur notre panda fighter (qui devrait faire un procès à Disney, mais ça c’est son problème).
Alors, OUI, JE SAIS, la quasi-totalité de ses apparitions est à classer au rayon « Bouses incommensurables », mais il n’empêche qu’un film où on pose son cerveau à côté de soi et où on rit niaisement devant des rebondissements à 2 francs (soit 32 cents, en euro) et du cassage de gueule bien bourrin, bah des fois ça fait du bien. Que celui (ou, plus rare, celle) qui n’a pas souri devant la prestation de Chuck Norris dans « The Expandables 2 » me jette la première pierre.
Mais revenons à nos pandas… Euh moutons. Le pitch de Maximum Conviction ? Il tient sur un Post-it :
Deux anciens agents des services secrets (Steven Seagal donc et Steve « Stonecold » Austin) sont chargés de démanteler une ancienne prison dans le Nord de l’Oregon où viennent d’arriver deux mystérieuses détenues. Peu après leur arrivée, des mercenaires déguisés en Federal Marshalls prennent la prison d’assaut. Alors qu’ils découvrent l’identité des deux détenues, les deux Steve réalisent qu’ils sont bien dans la merde et vont devoir tout défoncer pour s’en sortir.
Qu’est-ce-que j’en ai pensé ?
Je rappelle que si vous aimez la belle photo, les fights bien chorégraphiées et filmées, les rebondissements énormes et une prestation devant la caméra digne de l’Actors Studio, passez votre chemin, ici c’est un Steven !
Il faut néanmoins reconnaître que ce n’est pas (et de loin) le meilleur que j’ai vu. D’abord, je m’attendais soit à une coop’ Seagal-Austin qui pète des bras à tour de manchettes dans la gueule, ou à une « last-fight » entre nos 2 compères digne de l’Apocalypse. Las ! Ils étaient à mi-temps sur le film, et du coup, la déception est là. En effet, l’absence de scénario, l’incompétence chronique du réal’ et du directeur de la photographie, avec Steven, on connaît. Mais ce qui faisait toute la « saveur » d’un bon Steven, c’est la capacité de notre panda de 200 kg de se sortir des situations les plus abracadabrantesques d’un revers du poing fouetté dans la face du méchant, réalisé par une doublure de 30 cm et 80 kg de moins que lui. Et ça manque terriblement… Le seul point humoristique ? Le camion-poubelle qui cache les méchants pour les amener dans la prison appartient à la « Trojan Horse Inc ». Il y a donc un(e) stagiaire qui avait révisé(e) 😉
Il manquait aussi ces faux raccords image et/ou story-line qui font d’un Steven un genre cinématographique à part entière.
Bref, il manque à ce film le charme un peu suret des dernières productions du Panda fighter… Et c’est bien dommage !