Popo Le Vil’s Choice #6 : Monster Brawl, un film qu’il est WTF
Coucou les gens ! Me revoilà 🙂
Désolé pour l’absence mais j’ai regardé tellement de bouses ses derniers temps (pour votre plaisir bien sûr) que la gelée tremblotante me servant de cortex cérébro-spinal a nécessité un temps de repos !
Mais, alors que je m’abrutissais devant la télé, un vieil ami (à qui je tiens énormément car c’est lui qui m’a enseigné le goût du nanar – Bob, tu te souviens de « Mars à table » ?) m’a recommandé le film dont je vais vous parler maintenant : Monster Brawl !
Mon neurone survivant ne faisant qu’un tour, je me suis jeté à corps perdu (et esprit défaillant) dans ce film.
Le pitch :
Dans un cimetière maudit se tient un combat épique télédiffusé à travers le monde… 8 monstres (Cyclope, Frankenstein, Witch Bitch, Lady Vampire, Swamp Gut, Zombie Man, le Loup-Garou et la Momie) s’affrontent dans des combats mortels sur un ring pour décrocher le titre de Ultimate Monster Warrior !
Qu’est ce que j’en ai pensé ?
Le réalisateur de ce film (Jesse T. Cook) a décidé de jouer la carte de l’humour avec des monstres connus de tous. Monster Brawl est donc une pelloche complètement déjantée où les monstres se lancent dans des combats de catch gores et complètement nawakesques ! Dotée d’un esthétisme assez incroyable pour une production à 4$, les décors extérieurs sont pas mal, et l’utilisation des filtres donnent une image plutôt sympatoche 🙂
Le scénario quand à lui tient toutes les promesses du pitch : on retrouve un zombie, une vampire, un loup-garou, Frankenstein et bien d’autres, qui s’affrontent pour déterminer le meilleur monstre de tous les temps ! Si tout comme moi, vous prenez votre pied devant les « prouesses » des catcheurs, ce film est fait pour vous.
En effet, Monster Brawl est avant tout une énorme farce qui pour une fois ne balance pas un monstre sur un groupe témoin d’ados américains pré-pubères hurlants, mais qui mets en scène des freaks qui combattent pour le titre de Warrior Ultime. La présentation des combattants par 2 journalistes complètement barrés et un homme de bord de ring pour qui la cocaïne pure doit servir de somnifère léger est à la croisée des chemins entre Secret Story et un jeu vidéo de sport de combat.
Certes, le film souffre de toutes les faiblesses inhérentes à ce genre de production : pas de scénar, des effets spéciaux tout moisis, des acteurs qui en veulent mais qui utiliseront sûrement leurs cachets à prendre un premier cours de jeu. Les enchainements piquent les yeux, tout comme les dialogues et le casting (humain j’entends), le film se révélant à la longue répétitif, poussif, voire même un peu chiant, comme un pay-per-view de la WWE mal calibré.
Dis comme ça, ça peut faire peur, mais au final, j’ai quand même bien rigolé, tout en balançant toutes les 5 secondes des « WTF ? » devant les combats que ne renierai pas certains catcheurs bien connus. Si seulement le maître de cérémonie avait pu être The Undertaker et les commentateurs doublés par le duo de commentateurs frenchies Agius/Chéreau, cela aurait étéENORMEUH !
PS : Pour les fans de catchs, vous retrouverez dans ce nanar quelques grands noms du catch (certes vieillissants mais bon…).