Popo Le Vil’s Choice #8 : La Nuit Déchirée, comment faire un mauvais film avec des chatons :)
Coucou les coupinous, me revoilou !
L’été est chaud, le Popo est liquide et pas souvent devant la télé et/ou son PC.
Mais j’ai quand même trouvé le temps de regarder ce film hautement improbable : La Nuit Déchirée.
Je vais entrer tout de suite dans le vif du sujet, car ce film WTF est indescriptible.
Vu comme ça, j’imagine que pour l’instant, ça ne vous fait pas frétiller. Je vous rassure, moi non plus. Mais ce qui a éveillé mon attention, c’est que ce soit une adaptation d’une nouvelle de Stephen King (dont je suis fan).
Et voici donc le pitch du film :
Charles Brady et sa mère Mary sont des chasseurs nocturnes de la race des félidés (sic) ne pouvant rester en vie qu’en se nourrissant de la force vitale d’une jeune vierge. Capables de se métamorphoser et de cacher leur véritable apparence sous un aspect humain rassurant, ils s’installent à Travis, et se mettent en chasse. Ils ne craignent qu’une seule chose : les chats.
Et la bande-annonce (en anglais et de très mauvaise qualité mais je n’ai pas trouvé mieux) :
Qu’est-ce-que j’en ai pensé ?
Pour tout vous dire, j’ai déjà commencé à rigoler en voyant les premières images du très jeune Brian Krause (pour ceux qui ne se rappellent pas, il a joué le rôle d’un ange-gardien dans Charmed) souriant de toutes ses dents à sa jolie maman qui doit avoir à peine 5 ans de plus que lui, avant d’aller se la taper à l’étage. Bah là on se dit : « Nan mais c’est quoi cette bouse ? »
Alors, certes, le film est (il faut bien le reconnaître) nul : cette adaptation de M. King est une nouvelle fois ratée, comme malheureusement bien souvent (je suis encore traumatisé par les TommyKnockers).
La nuit déchirée est une réalisation d’amateur de série Z, avec des acteurs principaux très très moyens et des effets spéciaux tout moisis, même pour l’époque. L’histoire en elle-même n’est pas terrible et tire franchement vers le bon marché.
Une des choses qui sauve ce film est la bande son, bien adaptée etde bonne qualité, car on évite les synthés des années 80, (pourtant plus en adéquation avec ce navet).
Ensuite, même s’il n’est pas de toute jeunesse (2000), les effets gore sont plutôt bien trouvés (et très mal réalisés) et les allusions sexuelles (quasiment impossibles aujourd’hui) sont plutôt rigolotes.
De plus, le casting regorge de pointures diverses et variées : Mark Hamill (non crédité !), Brian Krause donc, Ron Perlman (Hellboy), Stephen King himself (en croque-mort bouseux hilarant), Joe Dante (Gremlins), Clive Barker (Midnight meat train, que je vous recommande), Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse 1974) ou encore John Landis (Blues Brothers) .
Mais le plus drôle de ce film reste quand même cette scène WTF mythique où le flic (noir et donc qui va mourir , bien entendu) dresse un chat à l’attaque car il est allergique aux poils de chien ! Et la scène de combat entre Clovis, ce fameux chat d’attaque (si, si, je vous assure que c’est son nom) et Brian Krause est tellement drôle et nawakesque que je me la repasse en écrivant cet article.
Conclusion :
Cela reste un très bon film de série Z, à regarder en fin de soirée avec les potes et à moitié beurré. Moi j’ai kiffé, surtout les cris des chats et leur attaques pompées sur un sketch de Les Nuls.
A vous de juger 😉
