Popo LeVil’s choice #5 : Fast and Furious 6, quand gazole rime avec caillou :-D
Coucou mes lapinoux, me revoilou !
Et avec un beau cadeau dans mon sac à dos Dead Kitty : la chronique de ce chef-d’œuvre qu’est « Rapide et Coléreux 6 » ! (comme diraient nos cousins québécois)
Hé oui, il est enfin sorti ! Bravant des conditions climatiques terribles (21°C, grand soleil), je m’empressais de rejoindre une salle obscure pour profiter de ce plaisir solitaire mais ô combien agréable 🙂
Commençons par poser l’énoncé du problème : Fast and Furious, c’est quoi ? Au départ, il s’agit d’un film sur des gars menés par Vin Diesel qui font des rodéos sauvages dans les rues en Californie, avec des voitures tellement tunées que même la Microcar de Mémé pourrait dépasser le 300 km/h avec ce genre d’équipement.
Le gimmick des épisodes 1, 2, 3 et 4 ? Courir ou mourir !
Mais, il faut bien avouer que ça devenait lassant. Les scénaristes ont alors eu l’idée de génie de faire apparaître Dwayne « The Rock » Johnson dans le 5ème volet pour avoir peu de fight. Et ça marché ! (vous n’êtes pas raisonnables non plus).
Du coup, ils ont enchaînés direct sur le 6 !
Le pitch !
Dom (Vin Diesel), Brian (Paul Walker) et toute leur équipe, après le casse de Rio, ayant fait tomber un empire en empochant 100 millions de dollars, se sont dispersés aux quatre coins du globe. Mais l’incapacité de rentrer chez eux, et l’obligation de vivre en cavale permanente, laissent à leur vie le goût amer de l’inaccomplissement. Pendant ce temps Hobbs (Dwayne Johnson aka The Rock) traque aux quatre coins du monde un groupe de chauffeurs mercenaires aux talents redoutables, dont le meneur, Shaw (Luke Evans, le futur Bard de The Hobbit) est secondé d’une de main de fer par l’amour que Dom croyait avoir perdu pour toujours : Letty (Michelle Rodriguez, soi-disant morte dans l’épisode 2… ou 4. Enfin elle est morte). La seule façon d’arrêter leurs agissements est de les détrôner en surpassant leur réputation. Hobbs demande donc à Dom de rassembler son équipe de choc à Londres. En retour ? Ils seront tous graciés et pourront retourner auprès des leurs, afin de vivre une vie normale.
Ce que j’en ai pensé ?
Ma foi, il faut reconnaitre une chose : ça marche !
Alors OK, ça vaut ce que ça vaut : que celui qui cherche une réponse à la question métaphysique « Qui de l’œuf ou de la poule est venu en premier ? » aille s’en faire cuire un. Car il faut être bien clair : on ne va pas voir ce film pour son scénario.
Mais là j’avoue avoir été agréablement surpris car la franchise se parodie elle-même parfois avec des incohérences nawakesques qui donne du comique à ce film, le faisant alterner de film d’action à la plus pure comédie : sur une scène en particulier (que je ne vous spoilerai pas), toute la salle a rigolé !
Pour le reste, il y a aussi des scènes de fight très bien chorégraphiées, des grosses américaines au moteur gonflés et quelques accortes jeunes filles légères et court vêtues. De quoi rendre le mâle moyen peu cérébré HEU-REUX !
Bref, j’ai passé un très bon moment, et le générique de fin nous révèle l’arrivée de Jason Statham dans le 7ème opus que j’attends avec impatience pour voir jusqu’où on peut aller dans le nawakesque !