Quai des Bulles, Une invitation au voyage
Salon # 1:
Quai des Bulles, ou comment dépenser de l’argent pour l’art
Ce weekend, votre humble serviteur est partis claqué sauvagement une partie de sa paie au festival de bande dessinée Quai des Bulles. Un festival qui a lieu tout les ans à St Malo à la fin du moi d’octobre, et en l’occurrence ce week-end, du 25 octobre au 27.
Quai des bulles est un festival apprécié des auteurs. C’est l’occasion pour eux de rencontrer leur public, entourés de leurs confrères. C’est aussi de nombreuses conférences sur le monde de la bande dessinée, des expos autour d’ univers graphiques atypiques. Bref une belle expérience littéraire!
Au niveau des exposants présents on a du beaux monde. Énormément d’éditeurs étaient venues défendre leur catalogue. A noter la présence de skin Jackin, un stand de body painting qui a fait fureur. Plus étrange et surtout plus oubliable: un stand One Piece.
Chaque années, Quai des bulles fait venir des têtes d’affiches pour tous les gouts, si Geluck (Le Chat) était présent, on avait également droit à Davy Mourier, venu pour son récent La petite Mort. Mais également Hautière, Riff Reb’s, Golo pour la ballade Yaya, mais également toute l’écurie d’Ankama avec Maliki et les auteurs du Label 619: Run (Métafukaz), Maudoux (Freak’s Squeele) et Singelin (The Grocery). Des auteurs que je vous invites à découvrir ou à relire. Autant d’univers magnifiques, de délires fantastiques, d’histoires partagées.
Il y a pourtant, de mon avis, un problème de gestion dans ce festival. D’abords l’emplacement et l’aménagement strictement identique à celui d’étonnants voyageurs. Ca n’aide pas à donner une identité à Quai des Bulles. Une seule entrée et sortie, pour un festival placé dans un bâtiment en longueur, ce n’est pas le plus pratique. Pour peu qu’on veuille prendre l’air après une dédicace chez Ankama (situé au fond) et y revenir pour une autre ensuite, il fallait traverser deux fois toute la convention.
Mais bon, le vrai problème est l’absence quasi totale de mangas et de comics. Seul Urban Comics avait droit à un bout de table chez Dargaud, et quand au manga, à part quelque auteurs français, il n’y avait rien. Pas de stand attitrés, pas d’éditeurs, rien.
Encore une fois on note le snobisme français, et je trouve ça triste. La bande dessinée n’est pas que Franco-Belge, elle est universelle, et si la France est bien l’un des pays avec une des plus grosse culture du livre, alors c’est un devoir de s’ouvrir aux autres styles. En espérant que ce genre de comportement changera d’ici quelque années.
Au delà de ça, Quai des Bulles prouve que la BD a fait beaucoup de chemin, et qu’elle a encore de belles années devant elle. Alors si vous aimez lire, si vous aimez la BD ou bien si vous aimez juste découvrir de nouvelles choses: Allez à Quai de Bulles!
En attendant, Bonne Lecture!