Simon Delart: La géométrie au service de l’art.
Simon Delart: La géométrie au service de l’art.
En fin d’année 2013, j’ai rencontré Simon Delart pour la première fois sans savoir qui c’était. Il était là, comme moi, venu fêter la première année d’existence d’une chouette boutique BD/Goodies/vinyls dans Paris (Comics Records pour ne pas oublier de la citer). Pour cet événement le patron, Philippe, avait convié des jeunes artistes, Elsa Charretier et Pierrick Colinet, à venir dédicacer leur premier ouvrage, Niro de Friskoz Invaders Form Space était venu en copain et il y avait ce grand gaillard, barbu, chemise à carreaux de bûcheron mais pas forcément le physique, sourire tout timide en expliquant que les torses de héros au mur de la boutique (troopers, green lantern, flash, etc) sont de lui. Et que c’est la première fois qu’il expose.
Comme je suis totalement novice en matière de technique artistique il m’explique que ce qu’on voit, ce n’est pas « juste » une filtre transformant une image avec des polygones comme si on pixélisait l’image mais avec des triangles au lieu de carrés. Il modélise son image lui-même puis colorise et donne la texture, le volume, triangle par triangle à son sujet. Il fait donc ces « collages » de formes pour s’amuser à créer des œuvres à côté de son boulot. Mais les projets s’enchaînent, il se lance des défis par rapport aux séries qu’il regarde (comme la série sur « Batman The animated Series »), en mettant en forme de disque vinyl les bandes-originales qui l’ont marqué (retour vers le futur, star wars, tron,…), en faisant des affiches de films « geek ». Puis il intègre un collectif d’artiste, le Poster Posse, qui crée des œuvres autour de la pop-culture. Certaines des œuvres du collectif et aussi de Simon seront repérées et mise en avant par les studios, par certains réalisateurs ou acteurs. Il prend de l’assurance, fait de véritable mise en scène pour donner un sens, un côté humoristique à ses œuvres.
Dernièrement il a été approché par Frédéric Claquin le responsable entre autre de la collection ARTtitude pour apparaitre dans le volume 3 de ce recueil des artistes « tendance » du moment. En parallèle de ses gros recueils, Frédéric propose la parution d’artbook par artistes, et pour cela il faut passer par un financement participatif.
J’ai participé à ce financement et j’ai reçu dernièrement l’artbook petit format, avec des affiches et un joli totebag designé par Simon. Dans cet ouvrage on retrouve ses inspirations, ses passions, ses idées pour l’avenir et surtout des tas d’œuvres!
Si vous êtes fans de « geek-art« , d’effet « low-poly« , de pop-culture, de burgers (ça c’est facultatif sauf pour Simon) allez faire un tour sur son site, vous y retrouverez ses créations dont certaines en ventes et aussi l’artbook. J’espère que cet artbook est le premier d’une longue série, d’un artiste brillant qui ne nous a montré que le début de ce qu’il sait faire.