[Stunfest 2016] Samurai Riot
En 1991, il y a exactement 25 ans (cet article est écrit le 2 août), des personnes se réunissaient pour faire appliquer la loi à leur façon. Street of Rage venait de devenir le porte drapeau de tout un genre, le beat them all. Et si je parle de ce jeu c’est parce que Samurai Riot des Nantais de Wako Factory en est un fils légitime.
Sukane et Tsurumaru sont recrutés pour mettre fin à une révolte due à des tensions suite à une guerre. Ces deux héros, que l’on pourra contrôler seul ou avec un-e ami-e, devront parcourir un vaste monde à l’ambiance japonaise (qui évoluera jusqu’au Cyberpunk) où leurs choix auront une influence sur l’histoire et débloqueront l’une des huit fins.
Au niveau du jeu à proprement parler, Samurai Riot propose un beat them all à l’ancienne avec des combattants statiques au multiples combos, dans des décors en 2D et une notion de profondeur, comme Street of Rage. Les combats sont très intenses grâce à la palette de mouvements proposés, cela va des coups simples et forts, à la choppe en passant par les gardes, les esquives et les coups spéciaux. Les deux héros offrent des coups totalement différents : Sukane est très forte en corps à corps alors que Tsurumaru est adapte du katana et donc des combats à distance un peu éloignés. Une jauge de furie individuelle vient dynamiser les affrontements. Très tactique, il faut arriver à jongler entre son temps de chargement qui augmente avec les combats et son propre niveau (il y en a trois). Plus le niveau est haut, plus la furie (parmi trois) sera puissante, il faut donc penser à économiser ce pouvoir pour se sortir de situations compliquées ou lâcher la sauce plus tôt pour espérer survivre de temps en temps.
Et des situations compliquées, il va y en avoir car de nombreux ennemis variés parcourent ces terres pour contrecarrer vos plans. Dans la démo du Stunfest, qui contenait deux niveaux bien différents, le nombre d’adversaires distincts était assez élevé. On avait de la chair à canon très classique mais aussi certains personnages qui tirent à distance, des gros sacs à PV (points de vie) et des boss bien costauds. Il faut réussir à bien travailler de paire pour se défaire de certains ennemis sinon c’est la mort assurée. Par exemple Tsu-san attrape un bonhomme, l’immobilise et Sukane-chan vient lui rétamer la face à grands coups de poings. Enfin pour aider encore plus nos deux compères, une autre barre de furie a été ajoutée mais celle-ci sera collaborative et nécessite une réelle entraide pour être chargée. Je n’ai pas pu l’essayer car non disponible dans la démo mais on nous a promis que c’était la classe à Dallas, j’aurais tendance à y croire.
La coopération est donc recommandée pour s’en sortir dans Samurai Riot. Cela marche parfaitement, les combos s’enchainent aisément et les coups puissants, seul ou aidé (j’adore la technique du ping-pong qui consiste à balancer un ennemi entre les deux héros), sont très gratifiants. En plus de cela, le studio a implémenté un système de compétition entre les joueurs qui consiste à noter chaque action puis de récompenser celui ou celle qui s’en sort mieux dans les rixes. On se retrouve donc dans un titre qui pousse les joueurs à jouer ensemble mais aussi à faire mieux que l’autre pour avoir plus de bonus. C’est donc parfaitement équilibré et pensé pour obtenir les meilleurs combats possibles.
C’est bien réalisé, fun, joli et bien réalisé, Samurai Riot vaut donc le coup d’être surveillé. Il n’y a pas encore de date officielle de sortie même si la fin d’année 2016 est visée et souhaitée. En tout cas, le titre est sur Steam Greenlight, vous pouvez donc le suivre ici ou via le site officiel du jeu où tous les détails sont expliqués.