Virginie Siveton en interview sur TechArtGeek

Virginie Siveton en interview sur TechArtGeek.

C’est durant les salons que l’on fait les meilleures rencontres. Et bien une fois de plus, nous avons pu vérifier cela lors de l’édition 2014 de Polymanga. Et nous avons eu la chance de rencontrer Virginie Siveton , qui s’est gentiment prêtée au jeu de l’interview. Ses créations sur son stand nous ont tout de suite attirés. Nous avons pu découvrir avec des yeux d’enfants ( enfin de grands enfants … ), les plus belles héroïnes Disney dans une version « Pin-Up » à couper le souffle. Une bien belle rencontre que nous avons le plaisir de vous faire partager. Vous pouvez la retrouver sur son Facebook, instagram, Tumblr, deviantArt ou encore sur son site.

Bonjour Virginie, dans un premier temps, nous aimerions que tu te présentes, que tu nous parles de ton parcours et de ta formation?

V.S. : Je m’appelle Virginie Siveton. J’ai 26 ans et je suis professionnelle dans le monde de l’art depuis environ 5 ans. Je fais de nombreuses expos sur Paris en tant illustratrice. Je suis également professeur en arts et professeur d’histoire de la photo. C’est une profession que je fais depuis l’année dernière. Pour mon parcours, j’ai fait une école en trois ans de jeux vidéos et d’animation et suite à çà je suis rentrée dans le monde du travail en tant qu’infographiste 3D et c’est en autodidacte que j’ai appris l’illustration « pure et dure ». Ce sont ces illustrations que j’expose dans les conventions mais aussi dans des expositions sur Paris dans des lieux aussi différents que  des bars, des restaurants et des hôtels.

 

[custom_gallery id= »19397″ layout= »masonry »]

Quelles sont tes sources de références, le manga, les comics, les animés?

V.S. : De la fameuse culture geek déjà. Je fais aussi partie de la génération dite “Génération Y” qui a vu toute la naissance d’Internet mais aussi de tous les mangas qui ont été diffusés à l’époque. Cela va de Sailor Moon aux Princesses Disney, Princesse Mononoke. C’est en grande partie l’univers culturel dans lequel j’ai baigné et qui forme ma « mythologie ».

Parles nous de ta technique ?

V.S. : J’utilise un peu tous les médiums. Un peu de digital parce que c’est un moyen qui est assez rapide. Ça peut être plus spontané et puis j’ai toujours le retour en arrière possible, le fameux [control] + [z] qui est très important et rassurant. Cela me permet de partager un peu plus rapidement mon travail. Je fais aussi des vidéos, mais aussi des tutoriels car c’est important de montrer le process de création « live ».

Pour le procédé, je commence au crayonné et je le finis généralement en traditionnel. J’essaie de ne pas trop mélanger les deux, entre traditionnel et digital. Il m’arrive de reprendre un croquis que j’avais fait sur un coin de table et de le refaire en digital mais en général je prévaux du croquis jusqu’à la couleur en digital.

Sur Polymanga, j’ai eu à faire une illustration sur toile. J’ai donc utilisé de l’acrylique, des marqueurs, des feutres, de l’aquarelle. Je fais de l’aquarelle depuis toute petite.

Au delà des impressions papier de tes illustrations je voulais savoir si on t’avait déjà demandé de convertir tes créations en tatouages par exemple ou des affiches de films pour le cinéma ?

 V.S. : Oui, j’ai des grosses et des belles surprises de tatouages. C’est très marquant parce que c’est quelque chose que j’ai personnellement dessiné et qui va se trouver sur la peau de quelqu’un. C’est énorme car c’est un superbe compliment.

Dans quels styles as tu créé ces tatouages ? Plutôt colorés ou est ce qu’on te demande de simplifier vers le côté noir et blanc ?

 V.S. : Certains sont en noir et blanc mais il y en a d’autres qui sont en cours actuellement qui seront en couleurs donc j’attends de voir le résultat. Après comme tout tatouage c’est un choix très personnel et cela dépend des goûts de la personne.

Peux tu nous parler de tes fresques ?

V.S. : J’ai réalisé des grandes fresques. C’est un contrat qui était très glorifiant à faire. C’est une fresque que j’ai réalisée à l’Hôpital de St Denis – deux fresques, d’ailleurs – sur deux salles d’attentes du côté de la pédiatrie. C’est un très très beau projet à mener et qui reprenait tout un univers coloré et pour les enfants. C’est un peu tout public.

 Quels sont tes projets ?

 V.S. : J’ai déjà quelques parutions dans des artbooks collectifs, pour l’instant je n’ai pas de projets actuels de publication. Je ne démarche pas plus que cela. Je me concentre vraiment sur les expositions que je fais et qui prennent pas mal de temps. D’ailleurs, à la rentrée, en septembre, j’aurais normalement deux expositions, une du côté de Poitiers et une autre à Tours du 20 au 21 septembre, dans une ancienne maison close.

Quels sont tes futures présences sur les salons ?

V.S. : Je serais présente pour la seconde édition de Geekopolis. L’année dernière, j’ai profité de la première édition  pour sortir un artbook qui regroupe les 17 pinups que j’ai fait actuellement. Qui s’appelle « Once upon a pinup ». Toutes les pinups qui j’ai pu réaliser se trouvent dans l’artbook que je dédicace sur place. C’est la deuxième édition de cet ArtBook puisque la première s’est envolée très rapidement. Normalement pour Geekopolis, j’aurais la troisième édition de l’artbook ! Alors rendez vous sur place !

Une artiste que nous aurons donc plaisir à suivre et dont nous vous reparlerons. Pour finir, nous vous laissons découvrir une série d’illustration aussi belles les unes que les autres.

[custom_gallery id= »19381″ layout= »masonry »]

Nous remercions aussi Mr Antony Gomes pour ces magnifiques photos réalisées lors de Polymanga.