Wonder Woman De sang et de fer
Wonder Woman De sang et de fer
Le troisième tome de Wonder Woman débarque dans nos librairies, et avec lui se réveille le souffle de la mythologie. Depuis le début de l’ère des « New 52 », Wonder Woman De sang et de fer est un titre qui fonctionne du début à la fin, Brian Azzarello a su donner une image nouvelle et Cliff Chiang nous offre a chaque page une petite claque pour nous rappeler son talent. C’est toujours publié chez Urban Comics pour la version française, et l’édition est toujours aussi soigné. On retrouve sur la fin, en bonus les covers (version esquisse pour nous mettre l’eau à la bouche) et quelques recherches de personnages tel qu’Orion, Siracca.
Mais revenons en au contenu. Pour ce troisième tome, Azzarello va nous montrer une nouvelle fois une Wonder Woman beaucoup plus humaines et attachantes. Une Wonder Woman sur laquelle nous allons avoir beaucoup plus de facilité à nous pencher. La présence mythologique de cette série lui donne aussi un intérêt grandissant, on a plaisir à se retrouver plonger dans cette univers empli de dieu, de sur homme et de pouvoir issue de nos livres scolaires.
Quoi de mieux pour commencer, que de découvrir la formation d’Arès. Le prologue est plaisant, on y découvre une Wonder woman jeune, que la passé travail. Du mal à se connaitre, une mère qui la laisse croire à la fameuse histoire de la fille concu dans l’argile. Sans mère et sans père, Wonder Woman va être pris sous l’aile de Arès (dieu de la guerre) afin de compléter sa formation au combat.Comme toute formation, une épreuve finale lui sera confiée et nous verrons alors Wonder woman prendre une décision qui expliquera en partie le chemin qu’elle prendra. Un prologue qui s’avère donc intéressant et la mise en page de Cliff Chiang est toujours aussi majestueuse, mais ça vous vous en doutiez déjà.
Pour la suite Apollon lors d’une sorte de petite réunion entre dieux, annonce qu’un fils de Zeus tuera l’un d’entre eux et prendra à son tour le trône. Il est évident qu’Apollon est sur ces gardes et que l’annonce devant cette belle assemblée (Héphaïstos, Arès, Aphrodite.. ) n’est faite que pour se protéger de cette prophétie. Mais bien évidemment certains ont décidé de n’en faire qu’à leur tête. De l’autre coté nous partons pour le froid de l’Antarctique, où une équipe découvre le premier né. Celui ci n’est d’ailleurs pas des plus sympathique et nous pourrons par la suite découvrir ces péripéties.
Pendant ce temps à New York dans un hôtel Diana gère une Héra devenu mortel, toujours habitué à son petit statue et qui à plutôt du mal à digérer son nouveau statue de simple mortel. Face à elle Zola toujours en peine d’avoir vu sa progéniture retiré de ses bras et qui a toute les peines à retenir sa rage sur cette dernière. De plus nous confirmons que Zola souhaiterai retrouver plutôt rapidement son enfant qui lui a été enlevé par Hermès. Diana part donc à la recherche de ces frères et soeurs afin de trouver l’aide nécessaire pour mettre la main sur le nouveau né, nous rencontrerons donc Siracca qui d’ailleurs lui en veux quelque peu, mais ça nous vous laissons découvrir. Par la suite nous rencontrerons le très étrange Milan, qui a de quoi dégouté mais qui je trouve est un personnage plutôt intéressant. Par la même occasion nous nous retrouverons face à un semi dieu nommé Orion, venu tuer le nouveau né, peu actif durant ce tome sur son but il sera d’une nécessité plutôt intéressante dans certain moment de l’histoire.
Brian Azzarello mêle encore les intrigues avec un génie dont il a le grand secret. On part un peu dans tout les sens tout en gardant le cap.On reviens sur son passé dans le prologue et nous retrouvons une histoire plus complète avec ce renouveau qui continue son chemin sans jamais nous décevoir.Sa façon de manipuler les personnages est impressionnante, et nous avons plaisir à se retrouver au milieu de ces manipulations et ces différentes intrigues. Je dois vous avouer que j’ai grand hâte de lire ce qui suis à la fermeture de ce tome. Coté dessin, Cliff Chiang nous propose des planches ravissantes. Il maitrise son sujet et nous n’en demandons pas plus. Un second dessinateur vient pointer le bout de son nez, Tony Atkins n’est pas au niveau de Chiang, mais son dessin est plaisant, dans la continuité de se dernier, Atkins nous offre de jolie planche qui ne gâche en rien la lecture. Nous avons d’ailleurs des planches respectables, et qui nous surprenne parfois, un artiste a suivre en tout cas.
Wonder Woman de sang et de fer
