Zéro pour l’éternité : une envolée générationnelle

« Zéro pour l’éternité » une réflexion sur le patriotisme

Il y a des éléments culturels qui pour nous occidentaux nous semblent tellement étrange qu’on les perçoit à peine, comme un légende, presque irréel. C’est le cas des kamikazes Japonais lors de la seconde guerre mondiale.

Qu’est ce qui a pu pousser, des jeunes qui avait la vie devant eux, à grimper dans des Zéros pour aller s’écraser sur des porte-avions ? Pour nous autres, petits occidentaux qui ont évolué toute nos vies dans un système individualiste, un tel sacrifice pour sa patrie est souvent incompréhensible.

Et bien c’est aussi le cas pour Kentarô, le protagoniste principal de « Zéro pour l’éternité ». Etudiant désabusé que rien n’intéresse et qui ne croit en rien, et  qui suite à une demande de sa sœur va plonger dans le passé familial. Va alors commencer  une recherche des personnes qui ont connues son grand père. Pilote d’avion qui était kamikaze et est mort quelques jours avant la fin de la guerre.

Kentarô va croiser divers personnes au cours des 5 volumes qui composent l’œuvre. Des personnes de tout types, de tous horizons, qui ont chacun eu une relation particulière avec son grand père et donc une vision propre. Une plongée dans un passé insoupçonné qui va peu à peu redonner la volonté de se battre à Kentarô.

Une vision propre, voilà ce qui définie plutôt correctement cette série courte. Une vision du Japon pendant la guerre, des choses qu’on ignore d’autre vues différemment. Un entrelacement d’expérience qui forme une tapisserie qui nous laisse songeur.

« Zéro pour l’éternité » est une œuvre sort de l’ordinaire, sans jugement, sans idées reçues. Il nous parle d’amour, de misère, de patriotisme, de désillusion, de deux générations à la fois tellement différentes mais qui ont tant à partager.

Alors commençons maintenant, partageons.