51st State : la review
51st State : la loi du plus fort
« Le monde tel que vous le connaissiez n’existe plus. Il n’y a plus de gouvernement. Plus d’armée. Plus de civilisation. Les États-Unis se sont effondrés, et 30 ans après le début de la guerre, de nouveaux acteurs tentent de prendre le contrôle du pays en ruine, d’établir un nouvel ordre, d’imposer leurs lois et de bâtir un nouveau pays, un nouvel État : le 51e État. »
Dans les sorties de cette fin d’année chez Edge, 51 st State est arrivé en boutique, c’est la deuxième édition, revue et corrigée, plus équilibrée, et qui contient 2 extensions : Nouvelle ère et Hiver.
51st State est une version revisitées de Settlers Naissance d’un Empire sorti en 2015, le principe du jeu est le même, la mécanique est la même, à quelques exceptions prêts. Pour le détail des règles de Settlers, vous pouvez lire ma review complète ici, pour ce qui suit je vais me concentrer sur ce qu’apporte cette nouvelle mouture.
Le point matos.
Tout comme pour Settlers, le matériel est de très bonne qualité, toutes les ressources sont en bois sculptées, et ça en jette, 4 plateau perso qui représentent les 4 factions du jeu, 200 cartes de très bonne qualité et bien illustrées, des jetons … bref pas mal de matos. Pour ce qui est des illustrations, ça fait envie, déjà le thème Post Apo fait son petit effet, bien plus que le gentil petit bonhomme de Settlers, les cartes sont justes magnifique, pleines de détails, bref c’est du très beau boulot. C’est tout un collectif qui est à l’origine des illustrations du jeu, et la liste est longue, donc je vais vous épargner la lecture de cette longue liste.
Quoi de neuf niveau mécanique ?
La mécanique de base de Settlers est la même, un round se déroule en 4 phases (observation, production, action, entretien), ce qui change c’est l’absence de deck de faction, ici il n’y a qu’un deck commun, ce qui a pour effet de n’utiliser qu’un coté du plateau de faction, là où dans Settlers, les cartes du deck commun se plaçaient à droite, et les cartes du deck de faction se plaçaient à gauche.
Ensuite pour le placement des cartes, on n’utilise plus de ressources, mais des jetons « contact », chaque carte a une icône de distance allant de 1 à 3, et selon la distance il faudra dépenser des jetons « contact » en conséquence. Et les jetons « contact » ne sont pas simple à avoir, il faudra utiliser les lieux de production ouvert des autres joueurs, ou faire une razzia chez les autres.
Autres nouveauté pour 51st State, c’est le développement d’un lieu, pour une ressources brique, vous pourrez développer un lieu (une école en bibliothèque), à condition que la nouvelle carte comporte un symbole identique avec la carte déjà posée. Chaque développement de lieu rapporte en plus 1 point de victoire, ce qui est toujours intéressant à prendre.
Et pour finir il y a les cartes relations, pour 2 meeples il est possible de prendre une carte relations, rouge ou bleu, ces cartes ont un effet immédiat, et vous donnent des ressources.
Alors du coup ça dit quoi ?
51 st State est plus tendu que Settlers, la gestion des ressources n’est pas simple, et contrairement aux différents avis déjà parus sur le net, je trouve qu’il y a plus d’interaction dans 51st State, durant mes parties, j’ai du souvent faire des razzia chez les autres joueurs afin d’avoir les ressources dont j’avais besoin. Les extensions incluses apportent pas mal de rejouabilité et beaucoup de nouvelles possibilités, ce qui n’est pas négligeable.
51st State est un bon jeu, au même titre que Settlers est un bon jeu, pour les fans de Settlers, 51st State ne vaut pas le coup, c’est le même jeu avec une thématique différente. Donc si vous ne possédez pas Settlers, et que vous kiffez le Post Apo, sautez sur 51st State, et si vous possédez Setters et bien passez votre chemin.
51st State est un jeu de Ignacy Trzewiczek, édité par Edge et distribué par Asmodée, pour 2 à 4 joueurs, pour des parties de 60 minutes.