Aya : la review
Aya : reporters photo
«Remontez fleuves et rivières à la recherche des trésors de la nature. Émerveillez-vous de la diversité des paysages et de la faune qui, au fil de l’eau, s’ouvrent à vous. Coopérez habilement et vos photos témoigneront de cet incroyable voyage.
Bienvenue dans le monde d’Aya, la déesse de l’eau.
Le temps d’un rêve, le temps d’un jeu à partager en famille ou entre amis. »
Il est toujours difficile de se démarquer lorsque l’on sort un jeu, et on peut dire que Act in Games surprend avec ce nouveau jeu. Aya, dont il est question aujourd’hui, est un jeu basé sur les dominos cascades, surprenant, intriguant, voyons ce que ça vaut.
Le point matos.
Dans cette petite boite colorée, dont les illustrations sont signées par Julien Hanoteaux et Cédric Michiels, on trouve 156 dominos illustrés, des tuiles et 1 sablier de 10 minutes. Et voila tout ce dont vous avez besoin pour jouer à Aya.
Comment ça se joue ?
Aya se joue en 2 sessions de 10 minutes, entrecoupées d’une « pause » où les joueurs vont pouvoir débriefer sur ce qu’il vient de se passer, et la stratégie à adopter pour la prochaine session.
Durant un tour de jeu, chacun devra piocher 1 domino, et il faudra se concerter avec les autres pour savoir où on place le domino, et ce que l’on en fait. On le met de coté pour plus tard ou on le place.
Les dominos sont tous illustrés, et les illustrations correspondent aux différents paysages que l’on va rencontrer dans le jeu. Sur certains dominos, il y a des appareils photo, à ce moment là, 3 choix s’offrent à vous :
- Prendre une photo du paysage : si vous choisissez cette option, vous placez une tuile de paysage, et vous la mettez où vous voulez sur l’aire de jeu. Sachant qu’il faudra faire en sorte que les dominos passent par cette tuile.
- Prendre une photo d’un animal : avec cette option, vous prenez une photo d’un animal, et donc vous prenez une tuile « animal », vous la posez sur les dominos, à l’endroit où vous avez posé le domino avec l’appareil photo.
- Utiliser le domino comme n’importe quel domino : cette possibilité parle d’elle même, on ignore l’appareil photo, on fait comme si de rien n’était.
Comme cela, tout parait très simple, mais il faut faire les bons choix, poser les dominos aux bons endroits, et réussir à faire des suites de domino (avec des illustrations identiques), car en fin de partie, cela rapporte plus de point. De même, lorsque l’on pose une tuile paysage, il faut pouvoir faire les détours nécessaires pour passer dessus, sachant que les tuiles elles mêmes, nous font faire des détours. Tout ces paramètres sont là pour nous mettre des bâtons dans les roues, et cela met du piquant au jeu, sinon ça serait trop simple.
Une fois les 2 sabliers écoulés, on passe à la phase de « pousse » des dominos. Cette phase est assez rapide, comme pour les dominos cascades, elle est le fruit de votre travail d’équipe. Ensuite on passe au comptage des points. Le comptage dépend des dominos que vous avez choisis de poser, et où vous les avez posés. Il faut, au mieux, essayer de faire correspondre les illustrations des dominos avec celle des tuiles de paysage, de même pour les tuile « photos d’animaux ».
Aya n’est clairement pas mon type de jeu, mais il a le mérite de dérouter (dans le bon sens du terme) et de nous sortir de ce que l’on peut voir habituellement en terme de jeu, utiliser les dominos cascades pour un jeu de société est audacieux, et c’est réussi. Aya est un donc un jeu plutôt original, avec un thème immersif et bien rendu. On se prend au jeu, et on s’imagine arpenter les montagnes et autres décors pour prendre des photos. La mécanique est simple, et l’interaction est importante, la notion de coopération est très présente, pas question de jouer pour sa tronche.
Aya est un jeu de Olivier Grégoire et Thibaut Quentins, édité par Act in Games et distribué par Blackrock Games, pour 2 à 5 joueurs, pour des parties de 30 minutes.