Ekö : la review
Ekö : une voix dans le desert
« Il était une fois…
Dans le désert d’Ekö, les roches, le sable et le vent prennent vie pour donner corps à des armées éphémères. Édifiez votre empire et étendez votre emprise pour clamer votre victoire… dans cet univers où personne ne vous entendra, jamais. »
Cette semaine je vous présente le nouveau Sit Down !, primé au Concours International de Créateur de Jeux de Société, au CNJ, tout fraichement sortie, je parle bien sur d’Ekö.
Le point matos.
Ekö est dans un premier temps superbement Illustré, (merci Lucky). A l’intérieur de cette belle boite, des tuiles de terrains bien épaisses, 4 plateaux pero, à l’effigie de des 4 généraux, et des disques en bois gravés ! je m’attendais à des autocollants, mais pas du tout, c’est gravé.
Comment ça se joue ?
Dans Ekö, vous êtes un des 4 généraux maudit par l’esprit d’Ekö, et vous livrez bataille aux 3 autres généraux pour régner sur ce désert. Après avoir fait la mise en place, mis les tuiles de terrain, et placé aléatoirement tout les pions, les couleurs des joueurs sont tirées au sort, et le combat peut commencer.
Un tour de jeu se joue en 2 phases :
- La phase d’action.
- La phase de renfort.
Durant la phase d’action vous avez 2 possibilités :
- Le déplacement : un de vos pion peut se déplacer sur n’importe quelle case libre du plateau. Vous pouvez aussi vous déplacer pour vous empiler sur un autre de vos pion (maximum 4). Vous pouvez également vous déplacer pour attaquer une pile plus petite que la votre. Il y a une exception à cela, vous pouvez avec un pion détruire une tour de 4 disques, votre pion seul devient un kamikaze. La tour ainsi que le kamikaze retourne dans les réserves des joueurs.
- La construction : dans Ekö, pour gagner des points de victoire, il faut construire des bâtiments. Alors non, on ne construit pas des bâtiments ou on veut, puisqu’il y a des emplacements bien spécifiques pour cela. Il y a 3 sortes de bâtiments, les campements, qui eux coûtent 1 disque. Il y a aussi les tours, qui elles coûtent 2 disques, et les château qui coutent 3 disques. Évidemment il y a des règles de construction, on ne construit pas ce que l’on veut quand on veut et où on veut. Une tour peut être construite à la place d’un campement, et un château peut être construit à la place d’une tour.
Une fois votre action faite, vous passez à la phase de renfort. Tout les disques qui ont été retirés du plateau, pour cause de combat perdu, ou de construction, se retrouvent sur votre plateau perso. A la fin de votre tour, vous devez au minimum placer en renfort 1 disque, que vous devez placer sur 1 pile en jeu, qui ne doit pas être adjacente à un bâtiment adverse.
Les joueurs vont jouer successivement comme ça, en se poutrant, en prenant position, en les renforçant, et en construisant des bâtiments. Il est possible de prendre les bâtiments des autres joueurs, en payant 1 disque de plus que son coût. Le premier joueur qui totalise 12 points de victoire en ayant au moins 1 bâtiment sur 1 capitale, remporte la partie.
Ekö est un pur jeu de placement stratégique, de blocage, avec beaucoup d’interaction, de coups bas. Très plaisant à jouer, grâce à sa mécanique simple, mais se révèle également très stratégique. Il faudra faire plusieurs partie afin de l’apprivoiser complément, et mettre en place les bonnes stratégies, encore faut il qu’il y en ait une.
Je ne peux que vous conseiller Ekö, qui possède une vrai richesse, une vraie profondeur, et une très bonne rejouabilité.
Ekö est un jeu de Henry Kermarrec, édité par Sit Down !, distribué par Atalia, pour 2 à 4 joueurs, pour des parties de 45 minutes.