Epix : la review
Epix : 16 bits sur un plateau.
« Epix vit ses derniers jours de paix et de prospérité : le Roi vient de mourir …
Comme le veut la coutume, les terres et richesses du Royaume doivent être reparties équitablement entre les héritiers de la couronne. Mais ces derniers, avides de pouvoir, ne l’entendent pas de cette oreille : ils vont profiter de l’occasion pour se livrer une guerre sans merci et plonger le Royaume dans le chaos.
Qui arrivera a conquérir le trône et régner sans partage ? »
Chez Ferti Games, la discrétion est de mise, on est loin du tapage médiatique, et pourtant chaque sortie est une belle surprise (Taluva, Yōkaï no Mori), j’en veux pour preuve avec la sortie de leur dernier jeu Epix, qui ne déroge pas à la règle.
Le point matos.
Comment ça se joue ?
Epix est un jeu de conquête, chaque joueur va devoir poutrer ses adversaires, et prendre possession d’un château adverse, ou de contrôler plus de provinces que les autres.
Les joueurs reçoivent leurs 10 unités à leur couleur, 3 cartes action (les mêmes pour tous les joueurs), et 15 pièces d’or.
Le jeu se déroule en 4 manches, qui représentent les 4 saisons, chaque saison est découpée en 5 phases de jeu :
- Enchère pour la carte premier joueur : A par sur le premier tour de jeu, où le premier joueur est désigné au hasard, les joueurs vont devoir miser secrètement pour décider qui sera le premier joueur. Un joueur peut la garder pour lui, ou la donner à l’adversaire de son choix.
- Choix simultané d’une carte action : chaque joueur dispose de 3 cartes action, 1 carte recrutement, qui permet de recruter des unités, 1 carte taxe, pour récupérer 3 pièces d’or, et 1 carte déplacement et attaque, qui comme son nom l’indique permet de déplacer ses unités, et d’attaquer. Les joueurs choisissent donc 1 carte et la pose face cachée devant eux.
- Résolution des actions : le premier joueur dévoile sa carte action et applique l’effet de sa carte, puis c’est au tour du joueur suivant …
- Revenus saisonniers : une fois toutes les cartes action jouées, les joueurs reçoivent 1 pièce d’or par camp qu’ils possèdent, et par province qui octroie des pièces d’or.
- Changement de saison : on déplace le marqueur sur la saison suivante.
Dans Epix, tout est bluff, puisque les combats ne se jouent pas aux dés, mais à la mise. L’attaquant montre au défenseur le nombre de pièce qu’il possède, puis fait une mise secrète, et le défenseur doit deviner combien de pièce l’attaquant a misé. Si le défenseur donne une mauvaise réponse, son unité est éliminée, mais s’il donne la bonne réponse, c’est l’attaquant qui perd son unité. L’argent misé est forcement perdu, l’argent étant plutôt rare dans Epix, il va donc falloir gérer son argent au mieux, placer des camps et conquérir les régions qui rapportent des pièces, pour mieux poutrer ses adversaires.
Les unités ont toutes des capacités différentes, il y a les soldats qui se déplacent d’une province, et qui peuvent attaquer, les chevaliers eux, se déplacent comme ils veulent et attaquent autant qu’ils le peuvent, les camps rapportent des sous, et les catapultes … catapultent.
Pour agrémenter tout ça des cartes capacités spéciales sont également mises aux enchères en début de tour, et permettent de booster vos unités, vos revenus …
Epix est vraiment un bon petit jeu, bien fun, bien fourbe, graphiquement excellent (merci Naïade), simple à mettre en place et à expliquer. Ferti Games nous montre encore leur capacité à sortir de très bon jeu, et je peux deja vous dire que le prochain arrive bientôt, et que ça annonce du lourd, mais on en reparle en temps voulu.
Epix est un jeu de Rikki Tahta, édité par Ferti Games, pour 2 à 4 joueurs, pour des parties de 30 minutes.