Hallertau : la review
Hallertau : le jeu est dans le pré
Aujourd’hui je vous présente Hallertau, le dernier gros jeu expert de chez Funforge. Hallerteau est le dernier jeu de Uwe Rosenberg, on y retrouve donc le même univers, à savoir le monde agricole, des champs, des animaux et des ouvriers. Est un Rosenberg de plus ?
Le point matos.
Beaucoup de matériel dans cette grosse boite, 336 cartes, plus de 200 éléments en bois, 1 plateau central et chaque joueur a 4 plateau perso plus des tuiles… Bref y a de quoi faire, faites de la place sur votre table vous en aurez besoin. Le matériel est de bonne qualité, que ce soit les tuiles et les cartes, rien à redire. Les illustrations sont comme d’habitude asses austères, on est sur du jeu allemand, ce n’est pas forcement l’immersion qui est au centre du jeu, mais plus la mécanique. Quoi qu’il en soit, elles font le taff et sont signées Lukas Siegmon.
Comment ça se joue ?
Comme la règle est asses conséquente, pour éviter de vous noyer dans un raz de marrées d’info et de règles, je vais essayer de synthétiser un peu tout ça.
Hallerteau est, comme je l’ai dit plus haut, un jeu de Uwe Rosenberg, donc on est sur de la pose d’ouvriers, en général chez Rosenberg, plus on avance dans le jeu, plus il y a d’actions disponibles. Ici tout est disponible dès le début, et le coût des actions augmente selon si l’action concerné a déjà été utilisée par un autre joueur, donc cela demandera 1, 2 ou 3 ouvriers.
Chaque joueur commence la partie avec 6 ouvriers, donc chaque joueur va, à son tour, poser des ouvriers sur une case action, et c’est ensuite au tour du joueur suivant, c’est la phase d’action. Cette phase s’arrête lorsque les joueurs n’ont plus d’ouvriers. La phase d’action va vous permettre de produire des marchandises, de les transformer, de cultiver vos champs, de piocher des nouvelles cartes…
Produire des marchandises permet d’améliorer votre foyer rural, ce qui vous donne plus d’ouvriers, mais aussi des points en fin de partie. Les marchandises et les champs rapportent aussi des points, d’où l’importance de cultiver ses champs. Vous pourrez aussi acquérir de nouvelles cartes, que vous pourrez jouer pour avoir de bonus en début de manche, mais pour marquer des points en fin de partie également.
Donc le jeu se termine au bout de 6 manches, sachant que chaque manche est composée de 10 phases ! Le joueur qui a bien sur le plus de point remporte la partie.
Alors du coup ça dit quoi ?
Hallertau est bien un Rosenberg cela ne fait aucun doute, tout y est, les champs, les moutons, la ferme, les ouvriers… On est sur un jeu de gestion pur et dur, qui relève plus de la comptabilité que de la stratégie. La mécanique sert à merveille le thème malgré tout, et on a vraiment l’impression de gérer sa ferme, la tonte des moutons, la traite, la mise en jachère des champs…
Hallertau est un jeu de pose d’ouvriers pur et dur, donc si vous êtes allergique a ce genre de jeu, vous pouvez passer votre chemin, pour les autres vous serez aux anges car on est sur du gros jeu expert à tenir éloigner des non initiés. Hallertau est un bon Rosenberg, à mettre en tête de liste, même si on peut se dire que le thème est un peu redondant et qu’il faudrait explorer de nouveaux univers.
Vous pouvez lire les reviews complètes d’Agricola ou bien Reykholt du même auteur.
Hallertau est un jeu de Uwe Rosenberg, édité par Funforge, pour 1 à 4 joueurs, pour des parties de 2 heures.
