Kooba : la review
Kooba : Koodur
« Dans la peau d’intrépides aventuriers, vous parcourez le donjon à la recherche de trésors. Unissez vos forces pour venir à bout des monstres qui surgiront devant vous. Mais l’esprit d‘équipe s‘arrête là où la répartition du trésor commence : c’est chacun pour soi ! Les plus sournois participent peu au combat mais sont les premiers à se partager les pierres précieuses. Entre négociations, bluff et fourberies serez-vous le plus riche en sortant du donjon ? »
Je peux le dire, et ce n’est pas un secret, les petits jeux, et les jeux d’ambiance, c’est pas trop truc. Mais il m’arrive de temps en temps (parce que c’est plus facile à sortir en famille ou avec certains amis), de m’intéresser à ce genre de jeu, et Kooba m’a fait de l’œil assez rapidement.
Le point matos.
Kooba c’est une petite boite carré, aux illustrations très « retro gaming », avec écrit dessus « donjons & bastons », de quoi annoncer la couleur. A l’intérieur, des cartes, et des pions et … c’est tout, mais ça suffit.
Comment ça se joue ?
Dans Kooba, il va falloir coopérer pour tuer les monstres du donjon, mais tout le monde n’aura pas de récompense, et ça risque d’en fâcher quelques uns.
Chaque joueur choisit un personnage et prend le deck de CE personnage. Les personnages n’ont pas vraiment d’importance dans Kooba, cela sert juste à se différencier, tout les decks sont donc identiques. Un deck est composé de cartes de valeur allant de 1 à 7.
Au début du tour, on révèle le monstre du premier donjon, et ce monstre a une valeur de « force ». Chaque joueur va ensuite choisir, secrètement, une carte de sa main, et la poser face cachée devant lui. Une fois que tout le monde a posé sa carte, on révèle sa carte en même temps. Si la somme de toute les cartes est supérieure ou égale à la force du monstre, celui ci est vaincu, mais seul celui qui a posé la plus petite carte remporte le butin (pierres précieuses), et c’est là que c’est vicieux. Pour les tours suivants, les cartes jouées sont laissées face visible sur la table, ce qui permet de prévoir un minimum les prochains coups.
De plus les égalités s’annulent, ces joueurs là sont donc écartés pour la distribution du butin. Il est donc tout à fait possible de créer des égalités, consciemment, afin d’éviter que les autres ne ramassent de point, il est possible, également, de discuter entre joueur, de bluffer … bref le jeu ne s’appelle pas Kooba pour rien.
Il y a quand même un danger à essayer de mettre LA plus petite carte, car si la somme de vos cartes ne suffit pas pour tuer le monstre, celui qui a posé la plus petite carte perd les pierres précieuses qu’il a en plus grande quantité, et ça peut faire très très mal.
Kooba est donc un jeu hyper simple, dynamique, très drôle, on ne contrôle pas toujours ce qu’il va se passer, mais au final on s’en fou, car on a passé un bon moment. Kooba est clairement le style de jeu qui peut plaire à un public très large, aussi bien à des enfants, qu’à des personnes qui ne jouent que très rarement. Voici donc un très bon Party Game, que je range directement à coté de Crossing, pour le coté convivial et fun.
Kooba est un jeu de Tomohiro Enoki, édité par Gigamic, pour 3 à 5 joueurs, pour des parties de 20 minutes.
