Merlin : la review
Merlin : tourne autour de la table
« Le roi Arthur cherche un héritier digne de monter sur le trône! Avec l’aide de Merlin, il s’efforce donc de trouver le candidat idéal parmi les Chevaliers de la Table Ronde.
Chaque joueur incarne l’un d’entre eux et s’efforce de gagner la faveur d’Arthur pour devenir le nouveau roi. »
Étant un grand fan de tout ce qui tourne autour des chevaliers de la table ronde, quand j’apprends qu’un jeu nommé Merlin arrive, je ne peux que me pencher sur la chose, en plus c’est un Stefan Feld, je suis deja conquis.
Dans Merlin, vous allez utiliser des dés afin de déplacer vos chevaliers ou Merlin afin de réaliser des actions, et du coup gagner des points de victoire.
Le point matos.
Beaucoup, beaucoup de matos dans cette boite, un grand et beau plateau, plus d’une centaine de tuiles en tout genre (drapeau, terrain, bouclier …) des cubes en bois, des dés, des marqueurs d’influence, des cartes, des plateau château pour chaque joueur … Bref y a de quoi faire, le tout est de très bonne qualité, et les illustrations sont très réussis, l’ambiance chevaleresque est bien rendu, on est pile dans le thème et tout ça est signé Dennis Lohausen.
Comment ça se joue ?
Si on a bien tout trié dès le départ, la mise en place est plutôt rapide, je vous passe les détails.
Avant de se lancer dans son tour de jeu, tout les joueur lancent leurs dés, c’est à dire 3 dés de couleur et un dé merlin (blanc). Un tour de jeu est très simple en pratique puisqu’il consiste à choisir un dé, et de faire avancer son pion chevalier, ou le pion merlin d’autant de cases qu’indiqué sur le dé. Les chevaliers ne peuvent avancer que dans le sens des aiguilles d’une montre, alors que le pion merlin peut aller dans le sens que vous souhaitez, mais ce pion est commun à tout les joueurs.
Là ou ça se corse c’est dans les choix qui s’offrent à vous car ils sont nombreux. Vous allez donc pouvoir déplacer vos serviteurs dans les différentes provinces, afin de prendre des ressources, des boucliers, des drapeaux ou bien encore placer un marqueur d’influence. Certaines actions permettent de marquer directement des points de victoire, selon les ressources, les boucliers, les drapeaux ou les marqueurs d’influence que vous possédez. Vous pourrez aussi placer des marqueurs d’influence, prendre Excalibur ou bien encore le Graal, et effectuer des quêtes. Il sera également possible de construire des bâtiments sur les tuiles terrain, afin de gagner des points de victoire.
Il va donc falloir vous creusez la tete afin de faire les bonnes actions au bon moment, vous placer au bons endroits, pour marquer le plus de points de victoire possible. Car oui il y a différentes manières de scorer, vous pouvez vous disperser et marquer des points de pleins de manières différentes, ou bien vous concentrer sur une tactique bien précise, les choix sont multiples comme les stratégies.
La manche prend fin lorsque les joueurs ont utilisés tout leurs dés.
Une manche sur deux, il y a une phase de score, chaque joueur regarde s’il peut repousser des tuiles traitres sur son château grâce aux boucliers ramasser durant la manche, chaque traitre non repoussé fait perdre 3 points de victoire. Ensuite on regarde ce qu’il se passe du coté des constructions, pour chaque type de terrain, le joueur qui a le plus de manoir à sa couleur obtient autant de point de victoire que le nombre de tuile de ce terrain. On regarde ensuite les marqueurs d’influence sur chaque province, le joueur qui est majoritaire va gagner autant de point de victoire que de pions présents sur cette province. Après on regarde du coté des serviteurs, pour chaque serviteur sur le plateau, c’est 1 point de victoire.
La partie se termine au bout de la sixieme manche, et le joueur qui le plus de point de victoire est donc le gagnant.
Alors du coup ça dit quoi ?
IL MANQUE UNE AIDE JEU, c’est un petit peu le soucis dans les jeux sortis en cette fin d’année, car dans Merlin, il y a beaucoup d’action, donc une iconographie assez riche. Alors oui quand on connait la signification des icônes, tout parait clair et logique, mais lors de la première partie, c’est pas simple. Sinon Merlin offre une expérience de jeu très riche, les choix sont nombreux et difficiles, y a de quoi faire chauffer la cervelle.
Merlin est donc un très bon jeu, accessible par sa mécanique simple mais d’une très grande richesse, il n’est donc pas a mettre dans toutes les mains, car il s’adresse clairement à un public expérimenté, même si bien accompagné avec des gens motivé ça peut le faire, à vous de voir.
Merlin est un jeu de Stefan Feld et Michael Rieneck, édité par Queen Games et distribué par Atalia, pour 2 à 4 joueurs, pour des parties de 75 minutes.