Nagaraja : la review
Nagaraja : les temples maudits
« En Inde, les temples de deux divinités oubliées, Anata et Garuda viennent d’être découverts. Ces temples dissimulent des caches secrètes qui renfermeraient de puissantes reliques à l’origine de leurs légendaires pouvoirs. D’après la légende, Ananta était protégée par des Nagas, des serpents bienveillants dont les œufs couverts d’écailles abritaient des trésors. Garuda aigle géant mythique est leur ennemi naturel.
Archéologue intrépide, vous n’avez qu’une idée en tête, ajouter ces reliques à votre collection. Vous partez sur le champ à la chasse aux trésors et pénétrez dans un temple, tandis qu’un confrère collectionneur émérite et rival de toujours, entre au même moment dans l’autre. Le duel s’engage.
Pour atteindre les caches secrètes et découvrir les reliques d’Ananta avant votre adversaire, vous devez passer par un dédale en perpétuel mouvement.
Le premier qui réussit pourra profiter de leurs fabuleux pouvoirs… Sauf si trois reliques maudites de Garuda sont mise à jour… l sera alors damné pour l’éternité. »
Aujourd’hui je vous présente le petit dernier de chez Hurrican Games, dans la gamme de jeux à 2 initiée par Kero. Nagaraja fait aux premiers abord très envie, puisque les noms sur la boite sont très connus, à savoir Théo Riviere et Bruno Cathala. Est ce que de tels noms sont gage de qualité ? Suspense …
Le point matos.
On va d’abord commencer par les illustrations, que ce soit la boite, et le contenu, c’est magnifique, et en même temps si je vous dit que c’est Vincent Dutrait qui s’en est occupé, forcement, ça ne peut en être autrement. L’illustration de la boite fait penser à une affiche de film, un film d’aventure à la Indiana Jones, et les cartes sont dans la même veine. Pour ce qui est du contenu, tout est impeccablement rangé dans un magnifique termo, bien pensé. On y trouve 2 plateaux temple, 18 tuiles relique, 18 tuiles dalles, 12 amulettes, 36 bâtonnets du destin et 8 cartes. le tout est de très très bonne qualité.
Comment ça se joue ?
La mise en place est rapide, chaque joueur prend un plateau, on y place autour de chaque plateau, les 9 reliques face cachées, chaque joueur reçoit 5 cartes, et ensuite on place tout le reste du matériel à proximité de l’aire du jeu.
Une partie se déroule en un certain nombre de manche et chaque manche est composée de 4 phases :
- L’appel du destin : durant cette phase, les 2 joueurs vont choisir une ou plusieurs cartes de leur main, si plusieurs cartes sont choisies, elles doivent avoir le même symbole. Cela va déterminer quels bâtons du destin vous allez lancer, plus vous jouez de cartes plus vous lancerez de bâtons. Les cartes une fois choisies, vont être posées face cachées sur la table et révélées en même temps.
- L’affrontement : c’est la que vous allez vous servir de vos bâtons du destin. Su les bâtons, il y a des points de destiné, et des Nagas. Les Nagas servent à jouer des cartes de votre main, les joueurs vont donc jouer, chacun leur tour, une carte de leur main s’ils le peuvent. les cartes ont différents effets, comme annuler des bâtons adverses, ajouter des points de destiné à votre lancé, aller chercher une carte dans la défausse … A l’issu de cet affrontement, le joueur qui possède le plus de point de destiné remporte la tuile de dalle.
- L’exploration : le joueur qui a remporté la tuile la place sur son plateau de temple, en partant d’une des 3 entrée. Le but étant de créer un chemin vers les reliques afin de les révéler et de gagner les points qu’elles rapportent. Il faut cependant faire attention, car parmi les reliques, il y a 3 reliques maudites, qui rapportent plus de points, mais si elles sont révélées toutes les 3, la partie est perdue.
- La nouvelle donne : le joueur qui n’a pas remporté le duel pioche 3 cartes, en conserve 2 et donne la carte restante à son adversaire, puis on révèle une nouvelle tuile dalle.
La partie prend fin dès qu’un joueur rend visible les 3 reliques maudites, à ce moment là, il perd la partie, ou dès qu’un joueur atteint 25 points et la victoire est immédiate, ou dès qu’un joueur place sa 9e tuiles, et à ce moment la, c’est le joueur avec le plus de points qui remporte la partie.
Alors du coup ça dit quoi ?
Nagaraja est un jeu simple, qui repose sur un principe simple d’utilisation de cartes, elles servent à lancer des bâtons ou à jouer des cartes afin d’essayer de récupérer la tuile en jeu. Car le but étant de prendre des tuiles coute que coute, sauf que c’est pas simple, car on ne récupère pas beaucoup de cartes à chaque tour, donc on est toujours tiraillé entre jouer plusieurs cartes pour lancer un max de bâton, et garder des cartes en main pour pouvoir pourrir l’adversaire ou changer la donne. Donc il ne faut pas se leurrer, il n’est pas possible de prendre le pas sur son adversaire, car on tombe vite en manque de carte, et donc on se retrouve à lancer peu de bâtons, donc peu de chance de remporter la tuile.
Nagaraja est un bon jeu, l’ambiance et le matériel servent à merveille le thème, mais il y a beaucoup de hasard dans Nagaraja, et cela en rebutera plus d’un, même si certaines cartes peuvent changer la donne, ce n’est pas suffisent pour avoir une sensation de contrôle. Donc Nagaraja ne révolutionne rien, mais a le mérite d’être très plaisant et très accessible, doté d’un matériel magnifique notamment grâce aux illustrations de Vincent Dutrait.
Nagaraja est un jeu de Bruno Cathala et Théo Rivière, édité par Hurrican Games et distribué par Asmodée, pour 2 joueurs, pour des parties de 30 minutes.