Nightmarium : la review
Nightmarium : do it yourself
« Durant des siècles, les maîtres de l’Ordre des Rêveurs ont étudié les étendues infinies des songes humains. Ils ont voyagé à travers les plaines vallonnées de la Somnolence, surfé sur les vagues imprévisibles du Sommeil.
Combine les fragments de monstres pour créer des créatures de cauchemar.
Dompte les Terreurs nocturnes et effraie tes adversaires pour remporter la victoires ! »
Bragelonne édite des livres, mais depuis peu s’est mis a édité des jeux de société, surprenant oui mais je trouve ça très intéressant qu’un éditeur de livre s’intéresse au monde ludique. Quoi qu’il en soit, je vous présente aujourd’hui Nightmarium, un jeu de cartes avec des monstres.
Le point matos.
Comme je vous l’ai dit, c’est un jeu de cartes, donc dans cette boite, on trouve 112 cartes, 4 aides de jeu, et un poster du jeu, qui peut aussi servir de tapis de jeu, car il y a des emplacements pour placer vos cartes, les cartes sont de bonnes qualité, donc tout va bien. Les illustrations sont quand à elles plutôt réussies, les monstres sont très convainquant, parfois drôles, parfois bien dégueu, et c’est Erbol Bulentaev qui s’y est collé.
Comment ça se joue ?
Le but du jeu est de créer un nombre de monstres complet déterminé par les joueurs, et si personne ne veut décider, on va partir sur 5 monstres. Les joueurs reçoivent chacun 5 cartes, on met la pioche au centre de la table et c’est parti.
A chaque tour de jeu, le joueur actif peut faire 2 actions, et il peut faire 2 fois la même s’il le souhaite, parmi les 3 possibles :
- Piocher une carte : comme vous pouvez vous en douter, vous piochez donc une carte que vous ajoutez à votre main.
- Défausser une carte : vous pouvez défausser autant de cartes que vous le souhaitez, et vous en repiocher la moitié arrondi à l’inférieur.
- Jouer une carte : vous jouez donc une carte de votre main, pour essayer de fabriquer votre créature, en commençant bien entendu par la partie inférieur, pour finir par la tête, sachant qu’une monstre est composé de 3 cartes. Sur les cartes il y a une icône qui indique de quelle partie du corps il s’agit, car c’est pas toujours simple de savoir.
Dès qu’un monstre est complet, vous allez pouvoir l’activer, les cartes qui composent le monstre ont, pour la plupart, des effets et ces effets sont activé de haut en bas. Si un effet de carte vous permet de terminer un autre monstre celui ci s’active aussi, et ainsi de suite. Si vous activez une créature qui appartient à la même Légion (famille), vous obligez chaque adversaire à se défausser d’une carte de cette Légion.
Il existe 6 pouvoirs différents :
- Le Héraut : vous révélez les 2 premières carte de la pioche, et vous pouvez les jouez. Et si vous ne pouvez pas les jouer, et bien vous les défaussez.
- Le Pleureur : piochez 2 cartes et ajoutez les à votre main.
- Le Joker : il vous permet de jouer une carte supplémentaire.
- Le Bourreau : Vous choisissez la créature d’une autre joueur et vous prenez la dernière carte posée sur celui ci, et vous l’ajoutez à votre main.
- Le Charognard : défaussez une créature incomplète d’un adversaire.
- Le Dévoreur : défaussez la dernière carte posée sur une de vos créatures.
Autre petit détail, si vous activez une créature qui appartient à la même Légion (famille), vous obligez chaque adversaire à se défausser d’une carte de cette Légion.
La partie se termine immédiatement si un des joueur a réussi à fabriquer le nombre de créature décidé en début de partie, et ce joueur gagne la partie.
Alors du coup ça dit quoi ?
Nightmarium est un jeu simple, 2 actions par tour, 3 actions possibles, tout le sel du jeu réside dans le fait de fabriquer une créature à combo, qui va vous permettre de créer une réaction en chaine, activant d’autres créatures… qui pouilleront vos adversaires, et qui vous permettra de remporter la partie. C’est pas toujours simple, car le hasard de la pioche fera que vous vous retrouverez quelque fois avec que des têtes et des jambes, donc rien de quoi fabriquer un monstre digne de ce nom, mais il faudra faire avec.
Nightmarium est un bon jeu, pas extraordinaire, mais plaisant, de plus il y a un jeu dans le jeu, car en plus de faire son jeu pour gagner, on a forcement envie de créer une créature « stylé » qui a de la gueule, ou d’en créer une complétement bizarre. Il faut faire attention à ça, car ça peut vous pourrir une partie, mais bon tant qu’on s’amuse c’est pas bien grave.
Bragelonne affine sa ligne éditorial avec des jeu au même format de boite, avec des univers forts et des visuels très « tape à l’œil » , et cela permet aux jeux de société d’envahir un peu les librairies, car je rappelle que Bragelonne est un éditeur de livre à la base, ceci explique donc cela 😉. En fin de semaine je vous parlerai d’un autre jeu Bragelonne, avec des mecs à capuches, et des tentacules menaçantes (et oui je fais du teasing).
Nightmarium est un jeu de Konstantin Seleznev, édité par Bragelonne, pour 2 à 5 joueurs, pour des parties de 30 minutes.