Orconomie : la review

Orconomie : la bourse ou la vie !!

« Eh, l’Orc ! Tu es triste que l’age d’or des Héros ne soit plus qu’un glorieux souvenir ? Cela t’agace que de braves guerriers comme toi n’aient pas d’exutoire à leur rage d’Orcs, pas d’arène ou prouver leur courage ? C’est le cas ? Alors, sache ô Orc, que nous avons ce qu’il te faut ! Jette toi dans le monde des affaires : c’est un véritable maelström de compétitions ou il te faudra jouer des coudes pour être le meilleur. Construis tes entreprises de tes mains vertes et fortes, bats-toi jusqu’au bout contre tes rivaux, que tes glorieuses aventures commerciales deviennent les légendes qu’écoutera ta lointaine descendance ! »

Aujourd’hui on va parler start-Up, entreprise, pertes et profit dans le monde des Orcs, avec Orconomie le dernier jeu de chez Bragelonne Games.

Le point matos.

Dans cette boite nous avons un plateau modulable constitué de 10 secteurs et une section centrale, 50 jetons entreprise, 50 jetons crane, 40 cartes industrie, 2 dés, le tout de plutôt bonne qualité, dans un termo pas trop mal pensé. Les illustrations sont vraiment bien faites, que ce soit sur le plateau central ou sur les cartes c’est plutôt jolie, et c’est signé Anton Kwasovarov et Anastasia Mazeina.

Comment ça se joue ?

La partie se déroule en un certain nombre de tour, tout dépend du nombre de joueur, et un tour de jeu se déroule en 3 phases. Avant toute chose le premier joueur lance les 2 dés qui vont désignés le secteur industriel en activité pour le tour, et si le premier joueur a des emprunt, il doit payer un crane d’or pour chaque :

• Pertes & profits : les joueurs qui ont des start-up sur les bord du secteur en activité les déplacent d’une case vers le bas. Ensuite les joueurs qui ont des entreprise dans ce secteur et dans les secteurs adjacents, vont générer des profits ou des pertes, tout dépend ce qui est indiqué sur ce secteur. C’est aussi durant cette phase que vous pouvez si vous le souhaitez faire un emprunt à la banque, vous prenez alors un crane d’or.
• Enchère : si le secteur en activité n’est pas saturé, vous allez miser des cranes pour pouvoir implanter une nouvelle entreprise sur le secteur en activité. Le premier joueur propose un montant en crane, le joueur suivant doit proposer un montant plus élever ou laisser passer, on continu comme ça jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un seul joueur, et ce joueur remporte l’enchère. Il peut alors implanter une entreprise dans le secteur en activité, et payer à la banque le montant en crane d’or et il peut aussi utiliser des cartes qui correspondent au secteur (1 carte = 1 crane).
• Développement : le premier joueur peut s’il le souhaite utiliser des cartes pour améliorer ou créer des start-up, ou pour bénéficier de l’avantage du secteur industriel indiqué sur la carte que vous avez en main. Pour créer ou améliorer une start-up il faut jouer une carte de sa main qui correspond au secteur en activité. Le but des start-up c’est de progresser et d’arriver sur un emplacement entreprise du secteur afin que cela vous rapporte. Durant votre tour vous pourrez aussi accomplir des quêtes qui vous rapporteront des points de victoire.

La partie prend fin dès qu’un joueur obtient 11 ou 12 points de victoire, cela dépend du nombre de joueur, et la partie s’arrête immédiatement, ce joueur est donc désigné grand vainqueur.

Alors du coup ça dit quoi ?

Orconomie peut rebuter, on y parle de Start Up, d’entreprises, de secteur d’activité, et il est vrai que ce n’est pas très attirant. Passé ce jargon professionnel, Orconomie est juste un jeu de gestion et d’enchère, avec des objectifs, donc forcement c’est un peu la course. Le tout avec des règles simples et des tours plutôt rapides, par contre je conseille le jeu a 3 joueurs minimum, l’interaction sera beaucoup plus intéressante.

Orconomie est donc un bon jeu dans son genre, pas le meilleur jeu de chez Bragelonne, mais il sort quand même du lot de par son thème décalé, les Orcs et… la finance, 2 univers que l’on aurait jamais associé.

Orconomie est un jeu de Timofey Bokarev et Fyodor Korzhenkov, édité par ARES Games et distribué par Bragelonne Games, pour 2 à 5 joueurs, pour des parties de 30 minutes.