Quetzal : la review
Quetzal : La citée des oiseaux sacrés
« Vous avez 5 jours pour l’explorer et sauver les plus beaux objets qui y sont enfouis. Serez-vous capable de gérer l’équipe qui vous sera confiée chaque jour pour optimiser vos fouilles ? Soyez plus malin que les autres archéologues pour sortir votre épingle du jeu !«
Aujourd’hui sur TAG je vous présente Quetzal, le dernier jeu de chez Gigamic, ça faisait longtemps que je n’avais pas chroniqué de jeu de chez Gigamic, il est donc temps de rattraper le temps perdu.
Le point matos.
Dans une boite de Quetzal on trouve un grand plateau de jeu, des disques en bois, une trentaine de meeples, 5 tuiles personnage, 60 jetons pièces d’or, 75 cartes objet, 24 tuiles amélioration… Donc oui une boite bien remplie et de plutôt bonne qualité. Les illustrations sont très jolies, les cartes objets et le plateau font très bien le taff et retranscrivent bien l’ambiance du jeu, et elles sont signées Nastya Lehn.
Comment ça se joue ?
Une partie de Quetzal est plutôt rapide puisqu’elle se joue en 5 manches, et une manche est composée de 4 phases :
- Lancer les meeples : durant cette phase, vous lancez vos meeples comme vous lancerez des dés. Chaque meeple a 2 faces différentes, une face aventurier (noir) et une face archéologue (blanc). La couleur des meeples détermine les actions que vous pourrez effectuer, si un meeple tombe sur sa tranche, il est considéré comme un joker, et s’il est debout c’est un joker et vous gagnez en plus 1 pièce d’or.
- Placer les meeples : en commençant par le premier joueur, chaque joueur va placer 1 meeple sur 1 lieu du plateau. Certains lieux ne peuvent accueillir que des archéologues, d’autres que des aventuriers, d’autres les 2. Certains lieux ont un coût, d’autres ne peuvent accueillir qu’une seul meeple, d’autres n’ont pas de limite, et certains lieux sont des lieux à enchère, c’est celui qui en met le plus qui peut faire l’action. Si vous aviez mis 2 meeples et que le joueur suivant en place 3, vous récupérez vos meeples.
- Activer les lieux : chaque lieu est numéroté, vous allez donc résoudre les lieux dans l’ordre. Comme je le disais certains lieux ont un coût qu’il faudra payer à ce moment là. Les lieux ont différentes utilité, certains permettent de récupérer des objets, certains lieux permettent de vendre des objets, de livrer des objets, de gagner des points de victoire, de découverte, des pièces, des améliorations…
- Préparer le tour suivant : le pion compte tour avance d’une case, on place des cartes sur les emplacements vides, on remet des tuiles amélioration sur les emplacements vides, et on recommence.
A la fin de la cinquième manche, le joueur qui totalise le plus de point gagne la partie.
Alors du coup ça dit quoi ?
Quetzal est un jeu de collection, le but premier du jeu est de prendre des objets, et de les livrer. Plus vous avez d’objets de la même collection plus vous gagner de points. Il faudra bien gérer ses meeples afin de pouvoir se placer sur les lieux qui vous intéresse, pour pouvoir prendre les cartes qui vous intéresse. Il ne faut pas oublier de gérer aussi son argent, car certaines actions ne sont pas gratuites, et selon ce que vous voulez faire, le manque d’argent peut vous pénaliser.
Quetzal est un bon jeu, hyper plaisant à jouer, simple sans prise de tete, très accessible mais pas simpliste pour autant. Il y a de très bon coup à faire, et il y a de quoi faire rager autour de la table. Le thème est de plus très bien rendu grâce aux illustrations, donc oui j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à Quetzal.
Quetzal est un jeu de Alexandre Garcia, édité par Gigamic, pour 2 à 5 joueurs, pour des parties de 60 minutes environ.