Radlands : la review

Radlands : l’eau c’est la vie

« Dans un monde post-apocalyptique bigarré, trois camps composent votre ultime refuge… Envoyez les personnages les plus déjantés de déclenchez les évènements les plus destructeurs pour les protéger, et réduire à néant les camps de votre vicieux rival ! »

Aujourd’hui on va parler d’univers post apocalyptique, de Mad Max, de couleur flashy et de « pan de tes dents » avec Radlands le petit jeu a 2 qui peut faire mal aux yeux.

Le point matos.

Dans cette jolie petite boite nous avons 104 cartes de très bonne qualité, et quelques jetons qui traînent. Le gros point positif de ce jeu c’est les illustrations qui sont absolument dingues, ça pète dans tous les sens que ce soit par le style graphique ou par les couleur utilisées, c’est complètement dingue et elles sont signées Manny Trembley, Damien Mammoliti et Mr Cuddington.

Comment ça se joue ?

La partie se joue en une succession de tours, jusqu’à ce qu’un des 2 joueurs ais perdu, sachant qu’un tour de jeu comporte 3 phases :

• Évènement : sur le coté de votre aire de jeu, il y a une colonne de 3 emplacements consacrée aux évènements, à chaque tour de jeu les évènements avancent, et lorsqu’un évènement est en première position, il se déclenche. Les évènements ont des effets négatifs pour l’adversaire la plupart du temps.
• Réapprovisionnement : le joueur actif pioche une carte et reçoit 3 jetons eau.
• Actions : on arrive sur le cœur du jeu, vous pouvez faire autant d’actions que vous le voulez tant que vous le pouvez. Il est possible de jouer une carte en payant son coût en eau, pour 2 eaux vous pouvez piocher une carte, vous pouvez aussi gaspiller une carte, c’est à dire la défausser pour bénéficier de l’effet qui est en haut a gauche de la carte. Vous pourrez donc lancer un assaut, piocher une nouvelle carte, infliger des dégâts, gagner de l’eau… Il est aussi possible de prendre le château d’eau qui est dans votre air de jeu, ce qui vous permettra lors de votre prochain tour de le jouer pour gagner un jeton eau supplémentaire et enfin vous pourrez utiliser la capacité d’une de vos cartes en payant son coût.

En début de partie chaque joueur a 3 bases et le but du jeu est de détruire les 3 bases adverses. Durant le jeu vous allez jouer des personnages devant vos bases (jusqu’à 2 pour chaque base) et ses personnages protègent vos bases. Si vous voulez taper sur une base il faut qu’elle soit non protégée, sans personne devant, de même pour les personnages d’ailleurs. Lorsqu’un personnage ou une base est attaquée sa carte est inclinée pour indiqué qu’elle est endommagé, et lorsqu’elle est endommagée une deuxième fois elle est détruite.

Alors du coup ça dit quoi ?

Radlands est clairement un jeu « pan dans tes dents » le but ici étant de poutrer l’adversaire, et tous les moyens sont bons. Il va falloir protéger vos base en jouant des personnages, ne pas hésiter à jouer des évènements et à utiliser votre eau de la meilleure manière, car qu’on se le dise, l’eau c’est le nerf de la guerre.

Radlands est un pur jeu d’affrontement dans un univers très déjanté, si vous êtes allergique aux couleurs flashy passez votre tour car vous allez avoir mal aux yeux. Le maître mot ici c’est l’optimisation et aussi un poil de hasard, car un mauvais tirage de cartes peut vous pourrir une partie, mais c’est pas grave on en refait une autre juste derrière !!

Radlands est un jeu de Daniel Piechnick, édité par Lucky Duck Games, pour 2 joueurs pour des parties de 30 à 40 minutes.