Tales of The Arabian Nights : la review
Tales of The Arabian Nights : le jeu de plateau dont vous êtes le héro
« Vous n’imaginez pas toutes les aventures qui vous attendent au cours de cette incroyable quête. Au-delà de ces montagnes et plus loin encore que la mer, quelque chose vous pousse à avancer.
Peut-être est-ce une histoire que vous chérirez à jamais et dont vous parlerez à vos enfants et petits-enfants…
Ce voyage sera-t-il votre destinée ?
Ouvrez le livre de contes et découvrez-le par vous-mêmes ! »
En avril dernier est arrivé en boutique Tales of the Arabian Nights, ce jeu est un vieux jeu, puisque la première version date de 1985, le jeu est ressorti en 2009 chez Z-Man Games aux États Unis, et cela faisait beaucoup d’envieux. Heureusement Filosofia arrive à la rescousse, pour adapter ce GRAND jeu (oui j’attaque fort) pour les non bilingues.
Tales of the Arabian Nights c’est quoi ?
Si vous avez connu les livres dont vous êtes le héro, ce jeu est fait pour vous, puisque vous allez incarner un personnage, voyager, faire des rencontres, vivre des aventures uniques et pleines de rebondissements à chaque partie.
Le point matos.
Tales of The Arabian Nights est un boite massive qui pèse son poids, pourtant pas de profusion de matériel, un plateau, des cartes, quelques pions, des dés et surtout le livre des contes, qui est le responsable du poids de la boite. Toutes les illustrations sont très bien faites et ajoutent vraiment à l’immersion, elles sont signées Peter Gifford, Dan Harding et René Bull.
Comment ça se joue ?
La mécanique de jeu est hyper simple, à chaque tour de jeu, vous commencez par vous déplacer (vos déplacements dépendent de votre niveau de fortune, plus vous êtes riche, plus vous pouvez vous déplacer), et une fois votre déplacement terminé, vous devez piocher une carte rencontre.
Sur les cartes rencontres est indiqué un chiffre, celui ci vous renvoie à une liste de 12 qualificatifs (dans le livre des contes) pour la rencontre que vous venez de faire. Le joueur actif lance un dé, et doit additionner le résultat du dé ainsi que le chiffre indiqué sur le lieu où il se trouve, et ce résultat indique le qualificatif pour votre rencontre (ex : un prince « maléfique »).
En face du qualificatif est indiqué une lettre, celle ci vous renvoie à une des nombreuses listes de réaction. Suivant la réaction choisie, vous devez vous rendre à un chapitre du livre des contes, le joueur à gauche du joueur actif lit ce qu’il se passe. Les conséquences de ces rencontres sont parfois bonnes, parfois désastreuses, en général on gagne des points d’histoire ainsi que des points de destiné, et souvent des cartes statut. Ces cartes statut nous indique l’état dans lequel nous nous trouvons à la suite de la rencontre.
Vous pouvez être blessé, marié, maudit, affligé, respecté, les statuts sont nombreux, et peuvent être très handicapant pour le reste de l’aventure.
Alors oui c’est bien beau tout ça, mais ça s’arrête quand ?
Car oui on pourrait jouer comme ça pendant des heures. Au début de la partie, les joueurs doivent repartir 20 points entre les points de destiné et les points d’histoire secrètement (ex : 15 points de destiné et 5 points d’histoire). Lorsque vous avez rempli votre objectif, il faut retourner à Bagdad, la ville de départ, effectuer une ultime rencontre, et vous mettez ainsi fin à la partie.
Donc point de stratégie ici, point de fourberie, ni de coup bas, seul vos actes et vos décisions comptent, vous en êtes le seul responsable. Tales of The Arabian Nights est un très bon jeu, plein de rebondissement, prenant, immersif, où tout peut arriver, après il faut se prendre au jeu, et se mettre dans l’ambiance, car c’est avant tout un jeu de narration, le plateau et le reste du matériel n’est la que pour servir l’histoire, le livre des contes est le cœur du jeu.
Le seul petit bémol est qu’il n’y ait pas de cartes dénouement, qui mettent fin à notre histoire, et ça c’est vraiment dommage, mais c’est vraiment pour chipoter, cela aurait été le petit plus qui aurait enrichit encore plus ce jeu.
Tales of The Arabian Nights est un jeu de Eric Goldberg, édité par Filosofia et distribué par Asmodée, pour 2 à 6 joueurs, pour des parties de 2 heures.
