Warhammer Quest le jeu d’aventure : la review
Warhammer Quest : un dungeon crawler sans figurines
« Affrontez les Ténèbres et les Périls du Vieux Monde !
À peine votre groupe s’est-il aventuré dans ces ruines anciennes que le tunnel s’effondre derrière vous. Un rire sinistre résonne dans les profondeurs. Aucune chance de dégager le passage : tout ce qu’il vous reste à faire, c’est de chercher une sortie… »
Il se sera fait attendre ce petit Warhammer Quest, tout le monde attendait un gros de figurine, et bien que dalle, Warhammer Quest nous arrive sous la forme d’un jeu de carte coopératif, d’un coté tant mieux le compte en banque s’en portera beaucoup mieux.
Le point matos.
Comme je vous l’ai dit, c’est un jeu de carte, donc dans cette petite boite, pas mois de 200 cartes de bonne qualité, bien illustrées, des pions, des dés spéciaux … Rien de plus, rien de moins.
Comment ça se joue ?
Le jeu est plutôt simple, même si à la lecture des règles, cela ne semble pas si évident que ça, car le livret de règle est mal foutu, mais bon rien d’insurmontable non plus.
Chaque joueur prend possession d’un des quatre personnages disponible dans la boite, et on choisit une quête, de préférence la première. Cette quête nous propose une mise en place, tout est clair, et on peut se lancer dans l’aventure.
Une partie de Warhammer Quest est divisé en round et chaque round est divisé en 4 phase que les joueurs doivent effectuer :
- La phase des héros : durant cette phase chaque joueur va activer son héro, et choisir une des quatre action dont il dispose. Lorsque l’on choisit une action on incline la carte pour indiquer qu’elle a été utilisée. Il y a une action d’exploration qui permet d’explorer un lieu, et de pouvoir avancer dans la quête, une action de repos, qui permet de se soigner, une action de soutien qui permet de soutenir les autres héros, et une action d’attaque afin d’éclater des créatures qui peuplent les lieux.
- La phase des ennemis : une fois que tout les héros ont été activés, les monstres et créatures s’activent et chaque joueurs va activer la créature qui est « engagée » avec lui. Les créatures ont des valeurs d’attaque, des points de vie, de résistance, et ont des effets. Il y a des mots clés sur chaque carte ennemis, qui nous indiquent les actions des créatures (frappe, repli …).
- La phase de lieu : tant que le lieu n’a pas été entièrement explorer, l’effet du lieu est activé à chaque round. Il génère des ennemis, ou permet de défausser des ennemis, il y a 26 carte de lieu, donc 26 effets différents.
- La phase de péril : sur la fiche de quête, il y a une échelle de péril, durant la phase de péril, on avance le marqueur de péril d’une case vers la droite, et cela déclenche des effets de plus en plus, méchants. donc plus ça va et moins ça va.
Les actions se font forcement avec des dés, suivant les caractéristiques des personnages, certains sont plus fort en attaque, d’autre en exploration… Il faudra donc coopérer au maximum pour savoir qui s’occupe de quoi, car la est tout l’intérêt du jeu, la cooperation. Chaque joueur dispose d’une action qui permet de redresser toutes les autres, mais elle est différente pour chaque joueur, à vous de voir qui joue cette action en priorité, et à quel moment.
Warhammer Quest propose un donjon crawler avec des cartes et que des cartes, immersif et ultra coopératif, il faudra utiliser ses compétences au profit des autres, sans se laisser poutrer par les ennemis. Au fur et à mesure du jeu, vous allez acquérir de nouveaux équipements, fort heureusement d’ailleurs, car plus on avance et plus la tache est rude.
Warhammer Quest est donc un bon jeu, qui propose un vrai challenge, on peut lui trouver un coté un peu répétitif, mais la forte coopération prend le dessus sur tout le reste. Il est évident qu’un jeu de figurine aurait accentué l’immersion, mais le coût aurait été différent.
Warhammer Quest est un jeu de Adam et Brady Sadler, édité par Edge et distribué par Asmodée, pour 2 à 4 joueur, pour des parties de 30 à 60 minutes.
