Bloodstained: Castlevania renaît de ses cendres
Le genre Metroidvania revient en force avec une suite spirituelle de la fameuse licence de Konami. Ayant quitté la compagnie japonaise l’an dernier, Koji Igarashi, game designer et producteur ayant commencé ses armes sur la série avec Castlevania Symphony of the Night, a amorcé son projet sur la plate-forme de financement participatif Kickstarter. Du nom de Bloodstained: Ritual of the Night, celui-ci nous ramènera aux sources du genre.
En incarnant la jeune Miriam, orpheline, et touchée par la malédiction d’un alchimiste cristallisant petit à petit son épiderme, vous devrez traverser un château rempli de démons de toutes sortes afin de sauver votre peau. Forteresse ayant été invoqué par Gebel, un proche qui a lui même succombé à la même malédiction…
Le projet a maintenant dépassé la barre des 3 millions de dollars récoltés, et cette somme a permis de déverrouiller quelques paliers. Outre le fait que le jeu sera maintenant aussi décliné en version boîte et digitale sur Wii U, en plus des versions PC, Xbox One et PS4, on sait qu’il sera aussi traduit en Français, et contiendra les versions originales japonaises et américaines. D’ailleurs, en parlant de doublage, il faut avouer que nous ne serons pas lésés car nous aurons tout de même le droit à la présence de David Hayter, LA voix de Solid Snake de la série Metal Gear Solid. Nous pourrons aussi entendre la voix d’Alucard, provenant du jeu Symphony of the Night, grâce à la participation de Robbie Belgrade en guise de caméo.
Question musique, les fonds récoltés vont permettre de faire participer Jake Kaufman aussi connu sous le nom de virt, à qui l’on doit notamment les bandes originales de Shovel Knight et de Shantae, et qui rejoindra Michiru Yamane (Castlevania, Suikoden) et Ippo Yamada (Mega Man).
La campagne n’est pas encore terminée et un mode de jeu multijoueur en ligne asynchrone et même un portage sur PlayStation Vita sont encore à déverrouiller. Vous avez encore jusqu’au samedi 13 juin 6h, heure française, pour mettre votre pierre, enfin plutôt votre monnaie, à l’édifice.