AIRHEART
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[gamescom 2016] Preview de AIRHEART

Suite directe de Cloud Chasers sorti sur mobiles, AIRHEART change totalement le modèle du précédent jeu pour partir du côté du rogue-like. On retrouve Amelia, la petite fille devenue grande, aux commandes d’un avion à améliorer pour atteindre les cieux et ramener la célèbre Skywhale (qu’on pourrait traduire par « baleine volante ») qui apportera richesse et célébrité.

Amelia possède un atelier dans lequel elle peut réparer ou améliorer les différentes parties de son aéronef comme le moteur, les ailes ou les armes. Toutes les pièces peuvent s’acheter ou se construire à l’aide de schémas glanés durant les sorties. Le monde d’AIRHEART pourrait se représenter comme un cône inversé où le point de départ se situe en son sommet, tout en bas. Une fois le portail d’un niveau découvert, on monte d’une couche, la carte s’agrandit et les vaisseaux adverses deviennent plus nombreux et costauds. C’est donc en parcourant ce monde que vous irez à la pêche aux poissons volants (la monnaie du jeu) et aux schémas. Mais l’IA n’est pas du même avis.

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L’opposition offerte par le CPU est plutôt bonne et devient même une sacrée plaie dans les niveaux avancés. Les simples vaisseaux laissent place à de grosses forteresses impossible à abattre avec un armement conventionnel ou à des boss passés certains paliers. Il est donc possible d’utiliser un grappin pour attraper certains ennemis ou pour arracher certaines parties comme un bouclier ou une tourelle. Le titre des Suisses de Blindflug demande une certaine stratégie lors des sorties car seul un avion bien équipé pourra vous sauver d’une mort certaine, et comme tout Rogue qui se respecte, un crash signifiera une nouvelle partie.

Pour palier cette menace, AIRHEART propose un mécanisme très intéressant et bête à la fois : rentrer à la base. Sauf que repartir à la maison ne se fait pas sans risque car, je le rappelle pour les deux qui n’écoutent pas au fond, vous montez de plus en plus haut dans le ciel pour atteindre la stratosphère et ce retour ne se fait pas automatiquement. Un mini jeu se lance alors, le jeu se transforme en 3D vue isométrique et il faut viser la zone d’atterrissage de notre base en évitant tous les obstacles. Il faut donc tout le temps faire attention à son avion pour rester en vie et pour sauver son argent ou ses schémas dument gagnés.

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Grâce à son système malin d’évolution, vous pourrez construire un avion blindé de l’hélice à l’empennage avec un laser dévastateur totalement cheaté mais tellement jouissif. L’action est bonne sans être trop difficile (du moins dans les cinq premiers niveaux parcourus), c’est très beau et enchanteur, AIRHEART vaut le coup d’être surveillé. Et pour cela, vous pouvez vous rendre sur la page Greenlight du jeu. Petit point d’interrogation sur la répétitivité, j’ai peur que le jeu ressemble toujours à la même chose. Apparemment ce ne sera pas trop le cas, on ne commencera pas à mettre la parole des développeurs en doute. En tout cas, moi, ça me fait un peu pensé un peu à Crimson Skies et rien que pour ça, je lui fais des petits bisous.

Pas énormément d’informations concernant une date de sortie ni tous les supports prévus, une chose est sûre, ce sera sur Steam. Site officiel d’AIRHEART : http://airheartgame.com/

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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