Space Hulk: Deathwing
Jeux vidéo

[gamescom 2016] Preview de Space Hulk: Deathwing

Très léger connaisseur de l’univers Warhammer grâce aux jeux vidéo, comprenant 40K ou Space Hulk, j’ai tout de même une certaine sympathie pour ce dernier grâce à quelques parties réalisées sur son homologue en jeu de cartes, Space Hulk: Death Angel, lui-même imaginé d’après la célèbre licence de figurines de chez Games Workshop, Space Hulk. Enfin quand je dis sympathie c’est parce que le jeu de cartes est très bien imaginé pas parce que j’ai passé de bons moments.

On dira que ce sont quand même de bons moments car on les passe avec ses amis mais jouer pour se faire très souvent massacrer relève parfois du masochisme. Il faut dire que l’expérience s’avère difficile car parcourir un endroit rempli de Genestealers (le nom des bestioles ennemies) féroces ce n’est pas de tout repos. Il faut réussir à créer une synergie entre les différents membres de votre escouade et même quand ça marche on n’est pas à l’abri d’un rush par derrière. Car oui Space Hulk est difficile, très difficile.

Space Hulk: Deathwing

Space Hulk: Deathwing est donc l’incarnation vidéoludique de ce concept, à savoir l’exploration de zones infestées par une race extraterrestre énormément vorace. Ces zones sont les Space Hulk, des carcasses à la dérive que votre unité devra parcourir. Vous aurez donc accès à l’élite de Warhammer 40000 à savoir l’unité Deathwing issue des Dark Angels, des Space Marines équipés d’une armure Terminator. Cette unité me fait penser à une garnison d’érudits (il y a le libraire [Librarian en VO, je ne sais pas si j’ai la bonne traduction], le frère machin, le frère bidule, etc.) Si vous voulez plus de précisions sur l’univers de Deathwing, je vous conseille le wiki dédié : http://warhammer40k.wikia.com/wiki/Deathwing, c’est en Anglais mais très instructif.

La préparation dans Space Hulk: Deathwing est une étape cruciale. Vous avez accès à une zone sécurisée avant chaque mission, zone faisant office de quartier général. Ici vous pourrez vous organiser ou personnaliser les armures de votre personnages et celle de vos coéquipiers dirigés par l’IA. À part l’aspect général de l’armure, les armes et les pouvoirs sont totalement échangeables pour élaborer votre style de jeu préféré. Une fois prête, votre escouade peut passer le portail vous téléportant au bord d’un Space Hulk pour votre prochaine mission.

Space Hulk: Deathwing

Les Space Hulk sont donc d’énormes zones ouvertes vous permettant d’emprunter le chemin que vous souhaitez. Comme les Genestealers sont générés plus ou moins aléatoirement, le choix du chemin doit donc se faire méthodiquement en sélectionnant peut-être le moins de couloirs possible, en privilégiant les grandes salles pour ne pas se battre dans un endroit confiné mais être sujet à un très grand nombre d’ennemis. Ou au contraire vous pouvez aller dans les espaces clos pour diminuer les angles d’attaque mais les aliens sont malins et peuvent passer par les conduits d’aération. Les Genestealers ont aussi de nombreuses formes et peuvent utiliser des tourelles, ce qui complique grandement vos chances de survie. Cependant Streum On Studio a eu la bonne idée d’incorporer des atouts comme la possibilité de pirater les tourelles pour en faire des alliées et surtout ils ont donné à nos Space Marine un fer à souder. Cela pourrait paraitre débile dans un premier temps mais il s’agit d’un élément très important dans l’univers de Space Hulk. Comme je le disais auparavant, on se balade dans une énorme zone remplie de bestioles, si on scelle certaines portes, les Genestealers ne peuvent plus passer ! Donc moins d’emmerdes. Mais impossibilité de repasser par là si on doit faire demi-tour. Space Hulk: Deathwing n’est pas qu’un FPS bas du front où tirer comme un bœuf vous fera avancer, il faudra aussi songer aux conséquences de chaque action. Autre exemple avec une porte : si l’accès s’avère bloqué, vous pouvez forcer l’ouverture en le cassant ou tenter une ouverture saine mais très lente. En proie à des dizaines de mangeurs d’hommes, quelle sera la meilleure solution ? Le titre de Focus vous mettra très souvent face à ce genre de choix cornélien où votre délai de réflexion ne devra pas dépenser les 10 secondes sous peine de sanction.

Space Hulk: Deathwing

En cas de courte accalmie, votre Librarian peut ouvrir un portail pour retourner temporairement dans votre QG pour y effectuer des réparations des différents morceaux de l’armure – les dégâts sont localisés : un bras amoché vous empêchera de tirer – ou choisir d’autres armes. Mais profitez-en pour respirer car Deathwing n’offre pas beaucoup de répit. La démo d’une vingtaine de minutes présentée chez Focus était très intense. Les Genestealers attaquent réellement de partout et on semble se retrouver souvent dans des situations désespérées où seuls vos compagnons d’arme ou un pouvoir peuvent vous sauver. L’impression de combat dans les armures lourdes est impressionnante, ça pète dans tous les sens et malgré son caractère un peu lent (voulu car on porte quelques kilo de métal sur nous) le jeu semble très agréable à manier. En tout cas c’est agréable à l’œil. Même dans un environnement très sombre Space Hulk: Deathwing est très beau et rend très bien tous les effets de pouvoirs, de tirs ou d’explosion.

Prévu pour novembre, je pense que cette édition de Space Hulk peut créer une surprise avec un FPS violent et tactique à la fois. Jouable seul ou avec trois amis dans une campagne d’environ quinze heures, ce jeu mérite d’être surveillé.

Site officiel de Space Hulk: Deathwing : http://www.spacehulk-deathwing.com/

Voici deux vidéos, une est le trailer spécial gamescom et l’autre propose un peu plus de gameplay et est commentée.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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