Crowfall
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gamescom 2017 – Crowfall, le MMORPG bac à sable

Si je devais nommer un genre que je déteste réellement, c’est le MMORPG et ce même sans y avoir beaucoup joué. J’ai lancé quelques jeux et je n’ai jamais réussi à dépasser l’heure d’expérience, figé sous le poids de la tonne de choses à faire. Dès qu’un jeu de ce type montre sa face, je le fuis sans réfléchir, pas envie d’y passer ma vie. Ça doit être la trouille comme disait Popeye. Depuis peu, il se pourrait que ma peur puisse être rangée au placard.

Crowfall

Crowfall est un MMORPG qui a cartonné il y a quelques temps sur Kickstarter. Avec ses presque deux millions de dollars récoltés sur cette plateforme et les plus de treize millions actuels, le studio ArtCraft a les poches pleines pour réaliser le jeu de rôle massivement multijoueur de ses rêves et la volonté de Gordon Walton et J. Todd Coleman – directeurs actuels du studio qui ont travaillé sur Ultima Online, Star Wars: Galaxie, Star Wars: the Old Republic, Shadowbane, Wizard101 ou Pirate101 (pas trop de la merde quoi) – est de créer un MMO qui peut être terminé une bonne fois pour toute.

Si je disais au départ que Crowfall serait un jeu que je pourrais essayer malgré ma haine de ce genre c’est parce qu’il se présente comme une campagne classique à l’image d’un RPG comme Skyrim ou The Witcher. La grande différence ici par rapport à ces exemples est que vous aurez accès à une grande carte ouverte où vous pourrez y faire ce que vous voulez à la manière de Minecraft. Le monde dans lequel vous apparaîtrez, que vous y soyez invité ou non, pourra totalement être détruit ou transformé de façon définitive comme le jeu de Mojang : contrairement à WoW, par exemple, rien ne réapparaît par magie car tous les joueurs doivent accéder au même contenu, ici c’est comme la vie réelle, tout peut disparaître à un moment.

Crowfall

Que ce soit en mode campagne ou en bac à sable (jouer sans réel but à part la création pure), le jeu offre un très grand nombre d’éléments à construire allant du simple mur à la tour, en passant par les armures ou les balistes. Tous ces objets de craft vous permettront de bâtir des maisons, des châteaux ou n’importe quel type de bâtiment que vous souhaitez du moment que vous avez les moyens techniques (savoir et ressources) et financiers. Il y aura aussi bien-entendu des choses comme des armes ou armures que l’escarcelle de confections proposées par le jeu. Une fois les conditions acquises, seule votre imagination sera votre limite. Pour vous aider à avancer dans l’aventure et pour trouver tous les plans de construction, Crowfall contient aussi un système de classe et de sous-classes – vous pouvez être un guerrier avec une spécialité barde – avec un arbre de talents à débloquer en fonction de votre avancée. Les arbres semblent plutôt complets et proposer un large choix de compétences à appliquer à votre héros pour avoir une expérience à la carte comme n’importe quel jeu de rôle qui se respecte.

La démo montrée lors de la gamescom par Gordon Walton et J. Todd Coleman faisait la part belle des possibilités de Crowfall grâce à un moteur efficace même sur de petites machines. La carte s’édite en très peu d’actions, c’est très intuitif et les modifications sont immédiatement visibles et testables. Même en détruisant tout avec des explosifs ou une catapulte, la gestion de la physique semble plutôt réelle et ne fait pas tousser les bécanes (car c’est sûrement géré côté serveur). L’édition permet aussi d’activer le mode PvP (les joueurs peuvent s’attaquer sans souci), de rendre un serveur privé, de modifier le monde comme un dieu – l’administrateur peut déplacer des cases sur lesquelles est posée la carte (voyez la carte comme une succession de plusieurs rectangles) – ou même détruire votre création pour de bon.

Plus du côté de Minecraft que de World of Warcraft, Crowfall veut proposer un grand jeu de rôle en ligne où vous y faites ce que vous voulez comme vous voulez. La quête principale proposera une vraie fin et une fois atteinte, on pourra recommencer avec d’autres personnes sur un autre serveur. En voyant comment son financement cartonne, je ne suis pas le seul à y croire mais encore faudra-t-il trouver du temps pour s’y plonger car une fois démarré car j’ai peur que sa qualité m’empêche de décrocher.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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