gamescom 2017 – Seven: The Days Long Gone s’infiltre sur PC
En sortant de la présentation d’environ une heure de Seven: The Days Long Gone, je me disais que je venais de voir un condensé d’un projet colossal mélangeant divers genres sans avoir eu le sentiment qu’il se soit gaufrer. Maintenant que je suis chez moi, je relis mes deux pages de notes et je ne sais pas comment vous présenter le jeu tellement il bouffe à tous les râteliers.
En forçant un peu, on pourrait résumer Seven à un savant mélange d’Assassin’s Creed, de Hitman et de Commandos dans un univers post-apocalyptique. Vous incarnez un maître voleur possédé par un démon ce qui vous a valu un aller simple (et sans retard !) vers l’île prison de Peh dans l’empire Vetrall. À partir de là, vous voilà livré à vous-même dans un monde ouvert à libérer. Découpé en sept grandes zones, le monde de Seven proposera environ 80 quêtes dont une grosse douzaine de principales et comme tout RPG à vous faire ce que vous voulez dans l’ordre que vous voulez.
Vos balades dans ces environnements en 3D isométrique seront libres, la plupart des environnements seront visitables grâce à un système de déplacement permettant de grimper et sauter sur quasiment tout. Cette liberté de mouvement débloque un éventail de possibilités comme des assassinats discrets, des tirs à distance et du contournement basique pour une avancée en toute discrétion. Si jamais l’odeur du sang est trop forte, vous pourrez utiliser un lot d’armes conséquent comme des dagues, des haches, des grenades et des arbalètes – les armes à distance ont un cooldown et peuvent avoir un autolock – puis vous pourrez cacher ou même piéger les corps. Pour vous aider à assouvir vos pulsions, vos améliorations (et surement votre démon) vous autorisent à manipuler le temps soit en l’arrêtant pour visualiser votre environnement, soit en le faisant avancer (pour passer une nuit ou attendre la relève d’un garde), soit en créant des sphères de manipulation qui ralentissent ou accélèrent le temps à l’intérieur. Si vous préférez la manière douce, il est tout à fait possible d’éliminer vos adversaires sans bruit puis de prendre leurs habits pour tenter une infiltration comme l’Agent 47.
Pour passer certaines zones, vous devrez déverrouiller des zones soit en crochetant des portes (une perceuse est utilisable mais fait plus de bruit) ou en piratant des objets électroniques comme des caméras à l’aide d’un mini-jeu simple et pas du tout chiant. Cependant cette manière détournée ne sera pas la seule disponible car vous pourrez très bien trouver des clés ou cartes résultant à la même chose : à vous de chercher partout ou de faire les poches de certains gardes. Pour vous aider dans cette tâche, les développeurs de Fool’s Theory ont ajouté la fonctionnalité qui avait fait débat dans Hitman Absolution : le sense mode. En enclenchant ce mode, une sorte d’onde part de votre personnage et révèle les principaux systèmes interactifs comme des ordinateurs pour hacker les caméras (on voit les connexions entre les machines).
Ces recherches sont très importantes car comme décrit plus tôt, il existe sept zones dans Seven: The Days Long Gone, toutes visitables à condition de posséder un visa qu’il faudra trouver. Il est toujours possible de se balader librement mais vous imaginez très bien ce qu’il peut arriver si vous vous faites choper. C’était bien sûr sans compter sur les développeurs qui ont, semble-t-il, pensé à tout car on peut récupérer des laissez-passer et les cloner. Toujours dans l’idée de vous aider, votre personnage pourra être amélioré à l’aide de puces à installer où chaque système pourra accueillir trois modifications dans l’arbre de compétences du jeu. Enfin, de nombreuses ressources pourront être récoltées pour marchander ou se créer de nouveaux objets utiles pour l’aventure via un système de craft classique.
Au-delà de cette longue présentation, les développeurs en ont profité pour présenter plusieurs situations comme l’infiltration d’une soirée ou un combat contre un boss. La première mission se résumerait simplement par ce que l’on connait de la licence d’IO Interactive, à savoir une grande bâtisse à visiter, plusieurs étages et des zones restreintes. Le démonstrateur nous a montré les différents comportements de l’IA qui se met en alerte au moindre comportement suspect avec plusieurs états comme dans Metal Gear Solid. Une fois l’alarme activée, les ennemis se mettent à votre recherche et il vous suffit de vous cacher suffisamment longtemps pour vous faire oublier. Le level design est l’une des grandes réussites de Seven car l’immeuble offre de nombreuses opportunités entre la discrétion ou la bataille rangée. L’autre section montrée nous mettait face à une araignée géante et ses petits. Le combat fut complexe même pour une personne du studio mais c’était volontaire pour nous présenter les pouvoirs offerts à notre héros. Comme le jeu est compatible à la manette, une roue des compétences est accessible en jeu afin de lancer rapidement les capacités comme l’invisibilité.
On nous promet aussi la présence de voyages rapides à débloquer mais aussi l’équivalent de failles pour casser du monstre à la pelle. Avec toutes ses promesses et ce mixage peu évident, Seven: The Days Long Gone a de quoi faire peur et annoncer une future croûte sauf que les segments présentés fonctionnent très bien, le jeu est joli et semble appréciable en main. Il ne reste plus qu’à attendre une potentielle date de sortie.
It was nice to read your opinion. Thanks and high five! 😉
Yeah high five man! 🙂
Seven seems very great, I want to play to it so badly!