gamescom 2017 – Sparc se lance sur PlayStation VR
Difficile vie pour la réalité virtuelle. Alors qu’elle fête tranquillement sa première année sur le marché public, les expériences VR se suivent et se ressemblent. Un peu. Mais aucune ne sort du lot ou semble cartonner à tel point qu’on a l’impression de voir plus d’annonces de revente sur Le Bon Coin que de communiqués de presse citant un nouveau jeu en VR. Les Islandais de CCP s’en moquent de tout ça et ont sorti leur quatrième titre compatible avec un casque de réalité virtuelle : Sparc.
Mon histoire avec la VR est plutôt courte car depuis ma première expérience avec un Gear VR, la gerboulade n’était jamais très loin, l’envie d’essayer était donc aux abonnées absentes. Mais depuis un essai lors de la Japan Expo avec un PlayStation VR, je me suis un peu réconcilié avec cette frange du jeu vidéo : quand c’est bien fait, ça peut devenir intéressant. Le rendez-vous prévu à la gamescom avait cependant de quoi me rendre nerveux car on m’avait promis un test sur un jeu de sport qui bouge un peu. J’ai donc lancé Sparc en compagnie de Seiei de JeuxOnline pour un match en 1 contre 1 à mort. Ou pas. Et je n’ai pas vomi et je m’en suis sorti sans mal de crane.
Sparc se présente dans un descendant futuriste du hockey sur table, jeu auquel on a tous joué après une longue journée au parc Astérix (vous ne faites pas ça vous ?), une fête foraine craignos ou une salle d’arcade il y a 20 ans. La grande différence ici est que nous sommes immergés dans le monde grâce au confortable casque de Sony et deux PlayStation Move, et le tout se joue dorénavant en 3D. L’avantage du système nippon est qu’il répond rapidement et il suffit de trente secondes pour comprendre comment cela fonctionne après une rapide explication car une personne de chez CCP Games.
Chaque joueur possède une balle de sa couleur et doit l’envoyer dans l’embut adverse qui correspond peu ou prou à une sphère autour de votre buste. Vous pouvez alors utiliser vos deux mains pour soit attraper soit renvoyer les balles qui arrivent vers vous à l’aide d’un bouclier déployable grâce aux gâchettes sous les Move. Les mouvements sont retranscrits à la perfection et on s’amuse à balancer les ballons sur les parois ou avec des effets pour créer des trajectoires complètement folles et difficile à prédire. Détail amusant mais perturbant, on se retrouve à vouloir aller chercher les balles lointaines, comme pour défendre un but derrière nous, ce qui finalement s’avère être le seul point noir de cette démo car même si on bouge, votre avatar ne se déplace absolument pas. Seuls les pas sur le côté comptent mais comme votre corps fait office de but, on peut rester planté comme un piqué dans le mode de jeu testé. La courte interview (elle sera publiée demain) que j’ai pu faire après avoir joué donne quelques indices pour la suite car on sait qu’il y a aura de futurs nouveaux modes de jeu mais le problème vient du PS VR lui-même qui n’a pas adapté pour être joué en se déplaçant dans une pièce (il ne le permet pas tout simplement contrairement au HTC Vive).
Les deux parties sur Sparc m’ont redonné la foi envers la réalité virtuelle car on peut créer des jeux vraiment amusants et ludiques avec une dimension assez compétitive pour être joués au long terme. CCP Games confirme qu’il est un studio qui a compris comment la VR fonctionne et comment vendre des jeux intéressants.
Sparc est sorti depuis le 29 août, coûte 30€ et est uniquement disponible sur PlayStation 4 et PlayStation VR (la caméra est aussi obligatoire) : https://store.playstation.com/#!/fr-fr/jeux/sparc/cid=EP5018-CUSA09053_00-SPARC00000000000
Pour information, il n’y aura pas de test de Sparc car actuellement nous ne sommes malheureusement pas équipé en PS VR.