White Day
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gamescom 2017 – White Day: A Labyrinth Named School interdit aux cardiaques

On vous en parlé il y a peu après l’avoir vu à la Japan Expo, White Day est un jeu vidéo d’horreur non recommandé aux cardiaques. À l’occasion de la gamescom, nous avons pu en voir un peu plus et mieux comprendre le concept de ce titre coréen qui s’amuse avec notre petit cœur.

White Day

Court résumé de l’intrigue. Vous incarnez Lee Hui-min, un lycéen ordinaire qui souhaite cacher un cadeau dans le casier d’une demoiselle. Comme par hasard, le lycée a été à un endroit maudit et a même été transformé en hôpital dans les années 50, au moment des guerres de Corée. Vous vous en doutez, il se passe des choses étranges dans cet établissement scolaire et le soir où Lee s’y infiltre, les esprits ont été réveillés. Votre but sera alors de sortir de cet enfer mais aussi de conjurer le sort. Pour y arriver, vous aurez certains alliés, Han So-yeong, Seol Ji-hyeon et Kim Seong-ah, aussi enfermés dans le lycée. Ensemble vous devrez vous défaire des différentes menaces qui veulent vous tuer.

White Day

Ce concierge n’aime pas qu’on se balade la nuit dans le lycée

En plus des jump scares bien sales ajoutés par les développeurs, White Day reprend le principe du Nemesis rendu populaire avec Resident Evil 3 ou le très bon et récent The Evil Within – deux jeux imaginés par Shinji Mikami mais The Evil Within est sorti en 2014 alors que White Day en 2001, soit deux ans après RE3 – à savoir un ennemi trop puissant que l’on doit esquiver sous peine de mort. Ici ce grand méchant n’est pas un monstre mais tout simplement le concierge qui n’aime pas que des gamins se baladent dans ses couloirs la nuit. Autre grande différence, ce gardien a des méthodes bien à lui d’expulser les enfants car il le fait à grands coups de batte de baseball, du coup l’expulsion prend plus la forme de sang et de cervelle qu’une sortie suivie d’une engueulade chez le proviseur le lendemain. Un brin pervers, le « janitor » aura la capacité de détecter les lumières normalement éteintes, idem pour les portes ou les bruits suspects. À la moindre alerte, il se met à votre recherche et vous ne pourrez en échapper qu’en courant, en fermant les portes derrière vous et en vous cachant dans les toilettes, un placard ou autre. C’est très stressant et pour en rajouter, le studio émet un son d’un trousseau de clés quand il s’approche – à première vue, c’est une aide pour les joueurs mais il s’agit en fait d’un élément de stress supplémentaire.

White Day

Paf le jump scare en ouvrant le casier

L’autre élément stressant que j’ai déjà mentionné prend la forme d’éléments dédiés à faire sursauter le spectateur dès qu’il  s’approche d’un moment surnaturel avec un portail à fermer ou un truc dans le genre. C’est assez vague comme description mais c’est que l’on a sous la main. Les personnes rencontrées à Cologne ont été assez vagues afin de ne pas trop divulgâcher l’histoire ou les choix à faire car White Day comporte presque une dizaine de fins. On nous promet un premier run se terminant en un peu moins de dix heures et le jeu comporte des conclusions originales en fonction de vos choix, principalement ceux sélectionnés dans les dialogues. Le dernier élément de tension prend la forme d’un système de sauvegarde calqué sur celui des premiers Resident Evil (décidément !) avec des stylos à trouver afin d’inscrire un truc sur un tableau pour y enregistrer sa progression. À l’image du titre de Capcom et ses rubans et machines à écrire, on a ici l’angoisse de sauvegarder en tout sachant qu’on est à court de stylo. C’est difficile pour les nerfs.

Pour essayer de rendre l’aventure plus agréable, des costumes en DLC ont été ajoutés afin de voir les personnages sous un autre jour et moins monotone qu’un costume de lycée, et peut-être égayer votre périple en le rendant moins pénible. À moins que ce soit pour mieux vous attendrir et mieux vous atteindre ensuite…

White Day: A Labyrinth Named School, de son vrai nom est disponible depuis la fin du mois dernier sur Steam et PlayStation 4 pour environ 30€.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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