Vendredi, 10 h 00, sur le stand public d’Atlangames

Si on parle de zones de développement de jeux vidéo en France, certaines contrées reviennent systématiquement dans les conversations. Paris est bien sûr hors concours car tout se passe là-bas. D’autres métropoles comme Lyon, Montpellier ou Bordeaux sont toutefois souvent citées. Bien sûr ces villes regroupent de grands studios comme Ubisoft ou Arkane (Dishonored), mais de petits indépendants s’en sortent aussi très bien. Des associations regroupent toutes ces structures pour les aider, les conseiller ou les mettre en avant lors d’événements. J’ai pu rencontrer l’une de ces associations durant la gamescom.

Atlangames lie les studios du côté de l’Atlantique, plus précisément le grand Ouest, de la Bretagne à Nantes (pas de débat sur ce point précis s’il vous plaît). Il n’existe pas de très gros studio dans nos contrées (j’habite Nantes depuis 2006) mais de nombreux indépendants tentent des choses. De belles choses même. Je vous ai déjà parlé de Samurai Riot de Wako Factory, de Drifting Lands d’Alkemi, des jeux de Sushee et bien d’autres. Le salon allemand était l’occasion de tester trois jeux bien cools.

À table avec Wizama

La société rennaise est connue pour avoir créé une tablette et un système d’exploitation dédié aux jeux de plateau. Si cette petite merveille ferait grandement plaisir à notre cher Greg, il faut encore un peu attendre car le matériel n’est pas encore disponible dans le commerce. Les salons sont actuellement les seuls moments où l’on peut essayer les jeux, et j’ai pu découvrir Cosmo Squabble, la toute nouvelle expérience de Wizama.

Cosmo Squabble se joue en deux contre deux où chaque joueur ou joueuse a un rôle différent. La première personne va diriger un vaisseau alors que l’autre va lui offrir des bonus à l’aide de cartes. Le plateau tactile est divisé en deux parties où les véhicules spatiaux se tirent dessus. On les dirige à l’aide de pions que l’on déplace aisément avec des doigts.

Dernier jour pour la @gamescom ! Pour profiter : rendez-vous au stand @atlangames 10.1E109 with @endroad_team et @alwd_game !#IndieGame #tabletopgames #innovation #Gamescom2018 pic.twitter.com/HpKCj26IAC

— wizama (@wizamaplay) 25 août 2018

Chaque camp a un certain nombre de vies représentant le nombre de fois maximum de votre vaisseau peut se faire toucher par les balles ennemies. Le coéquipier à lui une énergie à gérer (elle augmente seule avec le temps) et à dépenser avec des vraies cartes tirées dans un tas devant lui. Chaque carte à un coup et permet d’activer des améliorations comme un tir plus rapide ou un bouclier de défense.

Cela fonctionne très bien, et ce quel que soit votre poste. Le lecteur de carte NFC est ultra réactif afin d’apporter les bonus instantanément dans la partie. Sur l’écran tout est super lisible malgré les tonnes de boulettes qui peuvent être affichées. Et surtout, gros avantage, le jeu est tout public. On pourrait penser que son penchant basé sur l’action pourrait exclure les jeunes enfants mais son aspect ludique tout mignon et surtout sans violence en fait un titre attachant, drôle et tout public.

Il nous reste maintenant plus qu’à attendre sagement de plus amples informations sur une future commercialisation de la tablette de jeu pour vous en reparler plus précisément. En attendant, Wizama se déplace sur de nombreux salons, n’hésitez pas à les suivre sur les divers réseaux pour savoir où les croiser prochainement.

PS. Je n’ai trouvé aucune image ou vidéo correcte de Cosmo Squabble, c’est pourquoi j’ai mis le lien vers un tweet contenant une vidéo dans laquelle on peut voir rapidement le jeu.

Du déjà-vu du côté de Nantes

A Long Way Down

C’est lors du dernier Stunfest que j’ai pu découvrir Fallback et A Long Way Down. Si mes impressions n’étaient des plus enchantées, mon avis après un nouvel essai en Allemagne est beaucoup plus concluant. J’ai la chance d’avoir pu ramener une vidéo de gameplay de A Long Way Down, vous pourrez donc y découvrir ce que j’en pense par ce biais.

Fallback

Fallback, quant à lui, a bien changé en quelques mois seulement. On y parcourt toujours de longs couloirs à embranchements dans le but de récolter une ressource nécessaire à l’amélioration de nos personnages. Pluriel utilisé, car le titre d’Endroad vous punira à chaque décès, un héros tout neuf et tout propre devra alors prendre la relève, comme tout bon Rogue-lite. Les niveaux sont maintenant beaucoup plus clairs et variés, on ressent une vraie finition dans l’aspect visuel. Sinon cela n’a pas énormément évolué : les combats sont toujours aussi vifs, les ennemis chiants (dans le bon sens) et les puzzles bien pensés.

Ce n’est clairement pas, selon moi, un futur très grand jeu (il faut savoir reconnaître les moyens et les ambitions, et c’est ce que je ressens), mais ce sera clairement une chouette aventure avec du challenge si l’équipe tient bon la route. Je l’ai mis dans ma liste d’attente Steam et il me tarde de le découvrir plus en détail.

Trailers et captures d’écran