Mercredi, 9 h 30, plusieurs rendez-vous à l’Indie Garden

Que dire d’un jeu que l’on a vu plusieurs fois en quelques mois ? Cela dépend des cas. Si le développement est en pleine phase de production, de nouvelles choses apparaissent presque tous les jours. Mais dans ce cas les créateurs ne vous livrent jamais l’entièreté du projet sur un plateau d’argent. Dans d’autres cas, le jeu est encore en phase de réglage et on ne peut découvrir qu’une démo restreinte (comme Star Renegades). La dernière situation correspond à un titre quasiment terminé, comme vridniX, où le studio fait le tour des salons pour établir une base de fans et pour potentiellement rechercher un éditeur.

Pour oQo, le constat est un mix de plusieurs cas. Alors que j’ai découvert ce magnifique phénomène vidéoludique en décembre dernier à Toulouse, j’ai pu le revoir à l’Indie Garden Assembly, à la PAX Paris, à la Japan Expo et enfin à la gamescom. En cinq rencontres pour à peine huit mois, il m’est difficile de vous donner de plus amples informations sur oQo. Mais à force de sympathiser avec les trois membres de l’équipe, j’ai pu revenir en France avec quelques nouveautés.

Nouvelle démo

Chose importante à noter, la démo présentée est considérablement la même que celle auparavant proposée sur le site officiel (le lien n’est plus disponible) ou celle montrée sur les différents événements. Par contre la version gamescom était plus courte, avec un rythme beaucoup mieux maîtrisé et plus simple à expliquer aux différents journalistes sur place. L’autre amélioration concerne sa finition : c’est beaucoup plus beau qu’avant et l’ambiance sonore a été retravaillée pour rendre l’expérience encore plus belle.

Pour rappel, oQo sera une grande quête spirituelle basée sur le zen et d’autres composantes qui me dépassent un peu. Mais qu’importe car cela me touche beaucoup. Avec le casque sur la tête, le sound design calibré parfaitement et toutes ces ondes qui traversent l’écran, on ne peut que se sentir calme et reposé. On nous promet d’autres ondes – pour le moment on connaît la blanche de base, la noire qui nous blesse, la violette, la jaune et la bleue – pour réaliser des puzzles très malins en combinant les 9 formes qu’il y aura dans la version définitive.

À la recherche du zen perdu

Cette quête nous emmènera dans un monde de plus en plus macroscopique, car on débutera dans l’immensément petit pour aller dans ce que l’on voit en tant qu’humain. On passera par des environnements tels que la mer pour ensuite passer par la terre, la forêt, le ciel en montant un majestueux arbre, et on finira dans l’espace.

C’est un projet un peu fou, un peu difficile à décrire mais tout le monde semble hypnotisé par oQo. Je suis tombé amoureux du jeu en le découvrant au TGS et à chaque fois que je le vois, je me dis que cette petite équipe qui ne se prend jamais la tête ira loin. Du moins, je leur souhaite. Je vais lâcher un peu les salons pour cette fin d’année (ça coûte cher un déménagement et une cuisine !), la prochaine fois que je verrai oQo, il aura bien grandi et il me tarde d’arriver à ce moment pour encore en prendre plein les mirettes.

Pour finir, enfilez un casque et visionnez cette vidéo de gameplay issue de la démo que j’ai pu tester en Allemagne. Coupez votre téléphone, mettez cela en plein écran et laissez-vous aller une dizaine de minutes.