PES 2019
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gamescom 2018 – PES 2019 : consolidation des acquis chez Konami

Chapitre 1 : PES 2019 chez Konami (hands-on + présentation)

Mardi, 17 h 00, stand Konami B2B.

Mon récit gamescom ne commence pas le mardi à 17 h 00 mais bien plus tôt. Ce salon va être décrit à l’aide de petites chroniques très personnelles et si je triche avec une sorte de flash forward dès le début, c’est parce que le prochain titre de Konami sort dans quelques jours : le jeudi 30 août sur notre territoire.

Des journalistes ou amateurs – comme moi, des « journamateurs » quoi – entrent dans une grande pièce et s’affèrent autour d’une table et font face à une télévision. Lennart Bobzien, European PES Brand Manager chez Konami, entre après tout le monde et débute la présentation.

Oh, mais ce n’est pas qu’une question de moyens. Si !

Le gros problème de PES face à son unique concurrent est le contenu. L’autre jeu s’appelle FIFA, qui est exactement le nom de la fédération professionnelle de football du monde entier de la Terre. Sans rien y connaitre, vous vous doutez que l’autre jeu a plus de simplicités pour récupérer des licences à mettre dans son jeu.

Vous vous souvenez surement des anciens titres comme ISS 64 ou ISS Pro Evolution 2 (qui reste encore pour moi le meilleur jeu de foot de tous les temps dans un certain sens) qui proposaient des noms exotiques comme Roberto Larcos. Je vous laisse chercher. Depuis quelques années Konami rame contre la marrée Electronic Arts mais à l’aide de sociétés comme la fédération des footballeurs professionnels (ou FIFPro) ou des partenariats directs avec les championnats et les clubs, PES a pu augmenter son contenu officiel et sortir la tête de l’eau.

Des équipes. Des équipes everywhere.

On sait depuis quelques mois que Konami ne possède plus la licence de la Ligue des Champions. Il s’agissait d’un habillage de l’écran et de la musique officielle ce qui, honnêtement, était plus qu’inutile. D’autant plus qu’il manquait des équipes pour faire le vrai championnat (coucou le Bayern). Surement grâce à cela, la firme japonaise a pu faire des économies et a donc récupéré une tonne de clubs et de championnats.

PES 2019 verra donc le championnat de la Russie (en exclusivité), du Brésil, de l’Argentine, de la Turquie, de l’Écosse et j’en passe. Le contenu total est ici : https://www.konami.com/wepes/2019/eu/fr/page/license_list.

En plus de cela, 8 clubs européens comme Liverpool ou Barcelone et 6 clubs sud-américains ont prêté allégeance à Konami pour un partenariat fort. Cela se matérialise par une représentation très proche du réel dans le jeu. Dans le cas des Allemands de Schalke 04, Konami est parti avec du matériel de pointe pour scanner le stade en 3D. Les images parlent d’elles-mêmes.

PES 2019 Schalke 04

myClub à moi, une grande aventure

Le segment qui suivait parlait de myClub, un mode de jeu très important pour PES dans lequel vous achetez des joueurs afin de créer l’équipe de vos rêves. C’est un mode que je ne connais absolument pas car mes parties de PES se résument à du multijoueur local ou en coopération. Je crois savoir qu’il s’agit de faire des matchs pour gagner de la monnaie dans le jeu (ou dépenser du vrai argent) pour acheter des stars ou des joueurs de légende.

L’édition 2019 verra arriver le concept de featured players. Cela consistera en un boost de certains joueurs suite à une belle performance durant ses derniers matchs. L’équipe de Konami annonce donc qu’elle suivra encore de plus près les matchs de la vie réelle afin de répercuter les statistiques dans le jeu. Ne jouant pas à ce mode, cela ne me touche pas mais je trouve cela très intéressant. Ou totalement craqué…

Dans les joueurs de légende, on pourra compter sur des stars comme Ronaldinho ou même la version 2018 de David Beckham. Yep le beau gosse avec la tête et la carrure d’aujourd’hui.

Et le jeu sinon ?

On ne va pas se mentir, PES 2019 c’est le 2018 en un peu plus mieux. Je ne sais pas si vous avez déjà participé à ce genre de présentation mais c’est, assez paradoxalement, rarement axé sur le gameplay. PES 2018 était déjà très bien équilibré et complet, ce nouveau jeu le sera aussi. J’ai l’impression que Konami a plus penché son prochain titre sur le contenu et l’immersion. Rien que l’annonce de futurs « data packs » réguliers et gratuits – des mises à jour des équipes et des ajouts comme dans les précédents titres – ne fait qu’étayer ma supposition.

Les grosses nouveautés de gameplay se retrouvent simplement : système de remplacement rapide durant les temps d’arrêt et de nouvelles animations encore plus proches de la réalité. Bien entendu la physique de la balle a été légèrement modifiée ainsi que de petites choses mais c’est le tarif habituel annuel. En gros, je n’ai rien remarqué de flagrant. Je vous en reparlerai certainement quand j’aurai poncé le jeu.

Et si vous vous voulez vous faire une idée, il vous suffit de télécharger la démo qui est disponible sur PlayStation 4, Xbox One ou Steam. Après la présentation, deux PS4 Pro étaient en libre-service sur le stand et proposaient cette démo. Je n’ai donc rien de plus exclusif à vous donner.

Au-delà de quelques belles futures annonces promises (on nous a méchamment teasé), je n’ai pas grand-chose à vous apporter à part une confirmation : PES 2019 sera un excellent jeu et je vais y passer de nombreuses heures avec les amis. Toujours en FUMA (les vrais savent). Verdict très bientôt.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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