Startrail Destiny
Jeux vidéo

gamescom 2018 – Du multijoueur chez Trivian Games

Chapitre 30 : une heure de multi

Jeudi, 10 h 30, rendez-vous chez Trivian Games

Même si j’aime bien m’amuser avec des amis durant de longues parties, je préfère généralement les aventures en solitaire. Ne me mettez même pas dans un jeu vidéo proposant des duels, les chances que j’apprécie cela sont proches du néant. Il m’arrive cependant d’accepter de découvrir des jeux uniquement multijoueurs dans le but de me faire changer d’avis, voire d’être surpris. Cela tombe bien car cela fait deux ans que je vais chez Trivian, un éditeur qui ne sort que des titres demandant d’être vécus à plusieurs.

Startrail Destiny - presskit

Startrail Destiny

Ma première session de 30 minutes s’est concentrée sur Startrail Destiny, un titre compétitif de bataille spatiale. Je vais vous le présenter de manière peut-être un peu facile et méchante : c’est un mix entre Dreadnought (sur un unique plan 2D) et World of Warships. Vous choisissez un vaisseau parmi une flotte conséquente, tentez de créer des synergies avec vos quatre coéquipiers (au moins un qui soigne, etc.) et partez au combat face à cinq autres joueurs. Comme les autres titres cités, si vous mourrez, vous quittez immédiatement la partie et pouvez prendre possession d’un autre navire de guerre précédemment acheté.

Startrail Destiny - presskit

Les Allemands de northworks ont eu beau exposer une réelle histoire derrière leur jeu, j’ai plus eu l’impression que c’était plus pour faire classe qu’autre chose. À première vue, ce semblant de scénario n’aura aucun intérêt au long terme, car il semblerait qu’il n’y ait que des batailles multijoueur de proposées. Il y aura peut-être une gigantesque conquête de territoire entre plusieurs factions pour savoir qui contrôle l’univers, mais les développeurs sont restés assez vagues sur ce point.

Mille millions de mille copies

Une chose est sûre, je n’ai pas grand-chose à vous dire sur Startrail Destiny car d’un point de vue personnel, c’est du déjà-vu. J’ai quelques heures sur le titre de Wargaming et c’est exactement pareil : les vaisseaux sont plutôt lents, les armes ont une portée effective, les missiles mettent un certain temps avant d’arriver sur la cible (ou pas), etc. La grande différence ici est qu’il est possible de modifier les tourelles afin de spécialiser votre armement ou au contraire élargir ses possibilités (mais on voyait déjà ça dans Dreadnaught).

Je crache certes dans la soute mais n’y voyait pas un refus catégorique de ma part. Je me suis bien amusé et j’en redemandais ! N’étant pas un grand fan de ces espèces de copies carbone, n’empêche que si le résultat s’avère bon et amusant, on n’a aucune excuse de ne pas se laisser tenter. Réponse l’année prochaine.


4Sight - presskit

4Sight

D’un autre côté, un jeu où je n’en redemandais pas trop. Non pas qu’il soit mauvais. C’était moi le mauvais. Je me suis rarement senti aussi nul que pendant et après la présentation de 4Sight, aussi édité chez Trivian Games. Les Ukrainiens de Shadow Masters ont aussi récupéré des idées un peu partout, notamment chez XCOM pour créer leur titre. Sauf que là une mince différence transforme totalement l’expérience de jeu.

Les points communs avec le titre de Firaxis sont évidents. On constitue une escouade de quatre héros avant de débuter la partie. On peut très bien former un bataillon ultra équilibré ou se la jouer petite saloperie avec uniquement des snipers qui peuvent devenir invisibles. Les combinaisons sont nombreuses et suffisamment intéressantes pour voir des rixes différentes à chaque fois (jusqu’au moment où l’ensemble tout pété sera trouvé et joué par tout le monde). Sauf que, comme je le disais, une petite chose (voire deux) contraire à XCOM fait de 4Sight un titre carrément à part.

4Sight - presskit

XCOM sous amphét’

Le tour par tour fait place au temps réel, cette simple caractéristique en fait un jeu pour les furieux de la souris et du clavier. On se retrouve presque face à un jeu de stratégie en temps réel genre StarCraft plutôt qu’un jeu de papys comme XCOM. On m’a donc mis face à l’un des développeurs afin de découvrir comme jouer. Je me suis fait une petite équipe équilibrée (des propositions toutes faites sont intégrées) et je me suis lancé. Mon but, en tant qu’attaquant, était de réquisitionner des zones en restant à côté quelques secondes, puis de détruire une principale dans le camp ennemi. N’étant pas un as de la micro-gestion (et donc encore moins de séparer deux équipes et les gérer simultanément), j’ai envoyé toutes mes troupes à un endroit de la carte pouvant me redonner de précieuses secondes pour atteindre mon but final.

4Sight - presskit

C’était bien sûr sans compter sur les nombreuses heures d’expérience de mon adversaire – le deuxième point important est que cela se joue en un contre un – qui savait partir en éclaireur et placer la tourelle du spécialiste au bon endroit. J’ai donc subi puis j’ai tenté de contourner avec l’un de mes personnages morts puis ressuscité après un moment. J’ai tenté plein de choses, plein de techniques, échangé mes héros par d’autres pour tenter de foncer dans le tas mais rien n’y a fait, mon temps était écoulé.

Conclusion et captures d’écran

4Sight ne sera clairement jamais un titre pour moi, car je suis nul dans ce genre de jeu. Si vous cherchez cependant un jeu vidéo compétitif en duel avec de la stratégie, des héros avec des capacités bien pensées, un level design inspiré, un jeu très bien réalisé en somme, il sera pour vous sans hésiter. Pour ma part je vous laisse 4Sight, mais je repartirais bien sur Startrail Destiny.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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