Mercredi, 18 h 00, chez Curve Digital

Velocity Ultra est l’un des premiers jeux que j’ai terminé sur PS Vita. C’était il y a 5 ans environ. Grandiose jeu de vaisseau (shooter) et de puzzle, le titre de FuturLab était malin et surtout réussi. Lors de la gamescom, j’ai pu découvrir sa suite, Velocity 2X qui est sorti sur Nintendo Switch ce jeudi 20 septembre. Il s’agit simplement d’une adaptation sur la console nomade du même titre sorti en… laissez-moi vérifier mes notes… 2014. Bah merde le coup de vieux.

Chose importante, le studio a annoncé travailler, il y a un moment, sur une troisième suite qui fait sacrément envie. Mais pour cela, les ventes sur la Switch devront être satisfaisante car apparemment les finances ne sont pas au beau fixe. J’ai donc tenu la console de Nintendo une bonne demi-heure en Allemagne pour savoir si le portage vaut le coup ou pas.

Présentation de Velocity

La réponse est claire : le jeu défonce. Les contrôles sont semblables à la version Vita, je n’ai donc pas été dépaysé. Velocity est un jeu dans lequel vous dirigez un vaisseau en vue du dessus, comme un shoot’em up vertical à l’ancienne. La grande différence est que les combats sont mis au second plan, c’est l’exploration, vos réflexes et vos méninges qui sont les principaux besoins pour terminer un niveau sans encombre.

Votre véhicule a la faculté de se téléporter où bon vous semble (vous pointez un endroit avec le stick et un appui sur la touche dédiée vous transporte à ce point directement), ce qui permet aux level designers de créer des zones avec des murs à franchir et des tonnes d’obstacles à esquiver. Vous avez bien sûr accès à un système d’armement mais celui-ci pourra être amélioré (ça se débloque tout seul en suivant l’histoire) pour pouvoir tirer autour de vous. En transformant les niveaux en puzzles géants, on se retrouve avec des portes à détruire dans des ordres précis et celles-ci peuvent se trouver n’importe où. Il vous faut donc utiliser toutes vos capacités pour avancer sans y passer.

Différences avec le premier

Ça c’est globalement la description du premier jeu. La suite 2X reprend exactement ces mêmes principes mais ajoute une phase d’exploration à pied. L’héroïne peut désormais sortir de son vaisseau et parcourir des bases en 2D vue de côté. Même si vous dirigez une humaine, la maniabilité est identique, car elle a aussi les capacités de téléportation, de tir à 360 degrés, etc. Cela permet de changer un peu de point de vue et même si les contrôles ne changent pas, cela ajoute une certaine fraîcheur au titre.

Une fois terminé, vous pouvez refaire tous les niveaux à la recherche de gloire ultime, car la saga Velocity est avant tout basée sur le scoring. Une note est attribuée à chaque fin de partie. Conditionnée sur votre temps, le nombre de survivants sauvés et les points (je ne sais plus ce que signifie ce dernier), votre note vous offre un plaisir supplémentaire qui nous fait revenir dans le jeu sans aucun problème.

Version Switch

Alors que la Vita est officiellement morte, Velocity 2X s’offre une seconde vie sur Switch de la plus belle des manières. C’est fluide, très beau et les temps de chargement ne se font quasiment pas sentir. C’est du fort bel ouvrage, d’autant plus que le jeu est très bon. Je suis prêt à m’engager en vous disant que vous pouvez foncer tête baissée sur le magasin en ligne de Nintendo (lien encore indisponible au moment où j’écris ce texte.)

Le jeu est aussi déjà disponible sur PlayStation 4, PlayStation Vita, Xbox One et PC.