Qui dit Japan Expo, dit nécessairement jeux vidéo japonais. Après PQube, c’est donc armé de mon calepin que je suis parti à la rencontre des personnes qui gèrent les titres Marvelous afin de découvrir ce qui va bientôt sortir en France. Et oui j’ai copié cette même phrase que mon précédent article.

Senran Kagura: Peach Beach Splash

Chez PQube, avec Rabi-Ribi, on pouvoir croire à du fripon avec ses affiches officielles du jeu. Avec Marvelous, rien de cela messieurs dames car eux y vont à fond : des femmes en maillot sur les affiches égal des femmes en maillot dans le jeu vidéo. La saga des Senran Kagura a la mauvaise réputation d’être très subversive en proposant d’incarner des femmes aux mensurations avantageuses, peu vêtues, dans des combats offrant des t-shirts mouillés ou carrément des déchirements de tissus, allant même à provoquer un bannissement de Twitch de l’épisode précédent Estival Versus (qui est principalement dû à la version japonaise d’après un responsable après l’une de mes questions).

Avec ce casier judiciaire, vous vous demandez peut-être pourquoi je continue de parler de Peach Beach Splash. Loin de moi toute intervention misogyne, masculine basse du front ou que sais-je, sachez que malgré tout le jeu n’est pas mauvais et ça me rend un peu triste. Pour y avoir joué presque une demi-heure, je dois avouer avoir apprécié les trois ou quatre missions de la campagne que j’ai pu essayées. Dans votre équipe de cinq femmes, vous en dirigez une afin d’éliminer toutes les vagues d’ennemis envoyées par la console. Chaque personnage a ses propres caractéristiques, ses pouvoirs, ses armes allant du canon à eau au spray à eau – vous lancez de l’eau, pas des balles, aucune réelle violence n’est présente – et vous constituez une équipe en connaissance de tout cela (des cartes sont présentes pour créer une équipe). Manette en main, les sensations arrivent rapidement, les joutes sont rythmées et on se retrouve souvent débordé afin d’avoir un semblant de tactique et ne pas foncer tête baissée. Je regrette juste que l’IA de vos coéquipières est plutôt limitée car on se retrouve trop souvent à soigner les filles au sol.

Le côté coquin de Senran Kagura: Peach Beach Splash ne se présente presque pas durant les combats car on n’a pas vraiment le temps de mater (sauf si on traîne mais on ne voit pas grand chose) mais Tamsoft a mis la dose entre deux altercations. Et là, ils y sont allés à fond ! Des zooms sur les poitrines ou les fesses, et des blagues salasses fusent à une vitesse folle. J’étais entre la crise de rire et le sourire gêné mais on ne peut pas enlever au développeur japonais de s’en moquer et de mettre tous les moyens pour réaliser le jeu vidéo qu’il a envie de faire. J’ai encore plus de respect quand tu sais que Marvelous vendra quand même le jeu en Amérique et Europe, peu importe ce que les gens pensent du féminisme (j’ai vu des femmes aimer ce jeu durant la Japan Expo !) qui monte dans nos pays. De toute façon le jeu trouvera toujours son public …

Mon avis rapide : d’un côté j’ai apprécié le gameplay des combats et d’un autre côté je ne suis pas spécialement fan de l’image des femmes qui en est fait. Je sais cependant être ouvert et j’annonce que cela pourrait peut-être valoir le coup. J’ai chopé le précédent titre Estival Versus à pas cher car je suis de nature curieuse et pour me faire une idée (je déteste les préjugés par dessus tout).

Senran Kagura: Peach Beach Splash devrait sortir bientôt (mon petit doigt dit en août) sur PlayStation 4, avec des sous-titres français, pour environ 50€ : http://www.ricedigital.fr/store/senran-kagura-peach-beach-splash-ps4

Fate/Extella: The Umbral Star

On part du voyeurisme pour aller dans le brutal et la violence pure car on est là pour massacrer des bonhommes par paquet de cent. Fate/Extella se présente comme un musou, c’est-à-dire que vous êtes une machine de guerre qui va se battre contre plusieurs milliers d’ennemis. Votre surpuissance vous permet de tuer n’importe quel gugus de base pour ensuite vous concentrer sur des ennemis spéciaux dans certaines zones afin d’en débloquer d’autres et une fois toutes les zones vides, un boss sera déverrouillé et devra être éliminer pour terminer le niveau.

La démo de The Umbral Star présentée lors de la Japan Expo proposait une bataille entière avec un boss au bout. Comme nous sommes dans le monde de Fate, vous pourrez retrouver vos personnages préférés comme Saber ou Archer (regardez Fate/Stay Night, ça déboîte !) pour former une équipe qui va trucider des tonnes de mobs. À première vue, il suffit de matraquer le même bouton mais il existe plusieurs combinaisons permettant de lancer des coups puissants, il y a même une jauge à remplir pour lancer une attaque totalement abusive, ce n’est pas un jeu bas du front.

Avis rapide : ça se joue super bien, le jeu est très réactif mais les ennemis sont d’une laideur affligeante. Seul le boss et les héros sont bien modélisés mais c’est peut-être dû à la capacité de la Switch (j’en doute mais c’est un troll honteux et gratuit) car oui le jeu sort la semaine prochaine sur la console de Nintendo (mais aussi sur Steam). Mention spéciale au pad pro Switch des bornes Marvelous car cette manette est vraiment bonne (c’était ma première fois). Pour conclure, c’est un jeu que j’ai bien envie de faire !

Le jeu est déjà disponible sur PlayStation 4 et PS Vita mais sort le 25 juillet sur Switch pour environ 60€ : http://www.ricedigital.fr/store/fate-extella-the-umbral-star-switch