Michel Dépêche décortique les news jeux vidéo de la semaine : qu’as-tu fait BioWare ?
Coucou, c’est Michel. Cette semaine, il y a encore eu du lourd du côté des USA. Non, ce n’est pas ce connard de Trump qui a fait parler de lui (quoi que), mais Bioware. En parallèle, plein de petites et belles choses arrivent dans le monde du jeu vidéo. Heureusement, il n’y a pas que des sociétés avides de pouvoirs qui existent…
Encore rien de bien précis sur le gameplay du dernier d’Accidental Queens, une boite française qui possède déjà un beau palmarès. Après les très chouettes A Normal Lost Phone et Another Lost Phone, les revoilà avec un concept qui sort de l’ordinaire. Alt-Frequencies arrivera en mai prochain et semble parler de boucle temporelle avec une forte importance au niveau du son. La bande originale est même déjà disponible sur Bandcamp et c’est de la bonne came, comme d’habitude. On a hâte.
Le très mignon Silence est arrivé sur Switch. Voilà. Ça coûte 40 balles. Lien : https://www.nintendo.fr/Jeux/Nintendo-Switch/Silence-1535608.html
Un autre jeu tente de faire son trou sur Switch, la console de tous les indé. La version maxi best of de Hob, sobrement nommée Hob: The Definitive Edition, est disponible contre 20 euros. Lien : https://www.nintendo.fr/Jeux/Jeux-a-telecharger-sur-Nintendo-Switch/Hob-The-Definitive-Edition-1537104.html
Même si la version Switch est aux fraises, il est maintenant possible de transférer ses sauvegardes de Civilization VI entre la console de Nintendo et son PC de bourgeois. Attention il y a tout de même un loup : il faut toujours payer le jeu sur les deux supports pour en profiter…
C’est la fête à la Switch messieurs dames ! Je n’ai pas un, ni deux, mais trois autres jeux annoncés sur l’hybride de Nintendo ! Homo Machina, Type:Rider et Vandals seront achetables dès le 25 avril prochain.
Sorti plus ou moins comme une blague lors du 1er avril, jour où l’on devrait, toutes et tous, fuir les internets, Love Thyself – A Horatio Story est un visual novel dans l’univers d’Endless Space. C’est gratuit, bien foutu, donc pourquoi s’en priver ? Lien : https://store.steampowered.com/app/949060/Love_Thyself__A_Horatio_Story/
On souhaite bien entendu le bonheur à toutes les personnes vivantes sur cette planète, sauf les pourritures, cela va de soi. C’est peu ou prou le concept de Paranoia: Happiness is Mandatory qui met le bonheur au centre de son attention. Adaptation d’un jeu de rôle papier, ce jeu vidéo vous mettra dans la peau d’un avatar dont le rôle sera de chasser des traîtres. Mais attention, car le Grand Ordinateur surveille les faits et gestes de chacun et élimine toute menace au premier doute. Ça fait un peu penser au très médiocre We Happy Few, mais la base semble mieux maîtrisée ici.
J’en parlais la semaine dernière, Borderlands 3 a été officialisé. On a maintenant une date et le 13 septembre semble déjà bien loin. Wub wub !
C’est Persona, je suis donc, par contrat, obligé d’en parler. Persona Q2: New Cinema Labyrinth a un nouveau trailer et ça semble trop cool. Sortie le 4 juin sur Nintendo 3DS.
Surprise de la semaine, Zanki Zero: Last Beginning, dernière œuvre de Yoshinori Terasawa (papa des Danganronpa), est un visual novel mélangé avec du dungeon crawler à l’ancienne. On ressent tout de suite l’ambiance oppressante du titre, notamment avec les huit héros condamnés à ne pouvoir vivre que treize jours. Il est toutefois possible de les ressusciter, mais il faut pour cela parcourir des donjons pour récupérer de quoi faire marcher une machine de clonage. C’est complètement barré, mais c’est hyper efficace. Cerise sur le gâteau, une démo est disponible et elle dure au moins trois (oui 3!) heures, de quoi largement se faire une idée.
Pour finir j’ai une réputation à tenir. Je vais donc taper sur Ubisoft dans un premier temps. Alors que la boite bretonne a récemment eu d’excellentes idées et réussites avec les deux Assassin’s Creed, Rainbow Six Siege ou The Division 2, elle arrive encore à nous surprendre avec des choses farfelues. Starlink: Battle for Atlas était clairement une idée de merde dès les premières secondes de son annonce. Alors que le leader du marché, qu’était Skylanders, s’était retiré de la course aux jouets, idem pour LEGO et Disney qui ne sont pas des tanches concernant le marketing, bah tonton Yves approuvait la sortie d’un jeu vidéo combinant expérience virtuelle et jouets physiques. Les marketeux d’Ubi ont peut-être imaginé que s’il n’y avait pas de concurrence, ce serait une bonne chose. Désolé, mais il ne faut pas faire cinq ans d’école de commerce à 10 000 euros par an pour deviner que c’est une connerie. Bref, comme on pouvait s’y attendre, ça s’est cassé la gueule, les vaisseaux ne seront plus vendus en boutique, mais Ubisoft promet quelques mis à jour avant d’étouffer son service marketing avec les invendus.
Cela m’attriste car j’aime beaucoup le studio dont ce paragraphe va parler. Dernier coup de théâtre en date, encore et toujours suite à la plume de Jason Schreier. Le journaliste de Kotaku est connu pour remuer la merde et sortir des dossiers dignes de renverser des sociétés, ou du moins de faire parler d’une industrie toxique vis-à-vis des conditions de travail. Malheureusement, beaucoup d’entreprises font cravacher ses employés des mois durant, mettant en PLS Martine Aubry et sa loi des 35 heures. Il y a aussi d’autres cas d’études, comme Anthem, où il s’avère que le développement était complètement pété, que tout a démarré à partir d’une démo E3 tellement bullshit que Carlos Ghosn passerait pour un saint à côté de ce qu’ont fait BioWare et Electronic Arts. De mon point de vue, alors que je n’avais jamais vu Anthem sur un quelconque salon, les seuls retours des journalistes et vidéos me suffisaient à comprendre que quelque chose n’allait pas. Les tests sont arrivés et effectivement le jeu était bancal. Maintenant, on comprend pourquoi. Si vous avez une heure ou deux devant vous, et un niveau d’anglais correct, lisez cet article, relayez-le, il faut que ces conditions cessent. Lien : https://kotaku.com/how-biowares-anthem-went-wrong-1833731964