Onirism

Il y a presque un an, lors du Toulouse Game Show, je découvrais Onirism. Ce très joli jeu vidéo fut une réelle surprise tant par sa réalisation que par son propos. Après de nombreux autres salons, la petite équipe de Crimsom Tales a récolté des tonnes d’avis positifs et s’est vu pousser des ailes.

Avec plein d’idées folles en tête, ces indépendants se retrouvent malheureusement face à la dure réalité du marché : il leur faut de l’argent. Sans cet argent, Onirism risque de ne rester qu’un simple rêve non exaucé.

Une campagne de financement participatif a débuté sur Kickstarter il y a quelques jours afin de récolter 215 000 euros. Il reste en gros un long mois pour leur offrir le plus beau des cadeaux de Noël.

Je fais rarement de publicité pour ce genre de projet – ce serait presque un travail à temps plein -, mais Onirism m’avait beaucoup marqué lors de sa découverte. La promesse d’un monde ouvert (plus ou moins), mignon, avec une chouette héroïne me semblait être une très belle chose dans le monde vidéoludique français.

Pour vous faire une idée plus précise sur le jeu, une démo est disponible gratuitement sur le site officiel : https://onirism.crimson-tales.com.

Quelques détails

Pour rappel, Onirism vous emmènera dans une aventure où Carol partira dans un autre monde à la recherche de son doudou (je vous avais dit que c’était mignon). De nombreux mondes seront parcourus et notre jeune héroïne va rencontrer beaucoup de personnages hauts en couleur. Un mode multijoueur a aussi été ajouté – il y a même un mode avec écran séparé – afin de se tirer dessus dans la bonne humeur car la violence n’est pas réellement représentée.

Fiche technique raccourcie :

• Date de sortie prévue en 2020
• Sortie sur PC, avec un souhait sur consoles
• Prix estimé entre 20 et 40 €

Mon avis sur le Kickstarter

J’ai énormément envie qu’Onirism voit le jour, mais j’ai une très grande crainte vis-à-vis des ambitions de l’équipe. La somme demandée est colossale ! Je suis conscient que les 215 000 € semblent logique par rapport aux gens qu’il faut payer (il faut bien vivre), mais on a vu grand nombre de projets tout autant ambitieux récolter beaucoup moins. Je félicite cependant Crimson Tales d’être totalement réglo face à ses fans et autre investisseurs en jouant cartes sur table : cette somme est le minimum nécessaire pour transformer un rêve en réalité. Certains autres financements ont joué sur le pari de miser moins pour faire exploser les compteurs (alors que la demande originale était mensongère).

Je leur ai fais une promesse de dons, cela prouve bien que je souhaite de tout mon cœur que ça aille au bout. Mais bordel, ça va être tendu… Sauf si comme moi, vous y croyez toutes et tous, et décidez de lâcher quelques euros. Aidons-les à exaucer leur rêve.

Croisons les doigts jusqu’à Noël.