Stunfest 2018 – Présentation de Koloro, récemment disponible
Il y a un petit quelque chose qui me dérange avec Koloro. Je suis infoutu de me souvenir de la première fois que je l’ai vu. Le pire dans tout cela est que je possède sa démo sur itch depuis plus de deux ans – cela date du précédent Stunfest – mais cela ne revient pas. Fort heureusement, j’ai pu le redécouvrir lors du dernier TGS. Je n’avais pas pris le temps d’y jouer, j’étais en mode voyeurisme à ce moment, regardant les couples s’amuser dans le mode coopération. Ce n’est que durant le Stunfest que j’ai osé prendre une manette et parcourir quelques niveaux. Dommage de le découvrir le jour de la sortie sur Steam mais comme il est maintenant en vente, c’est le moment parfait de s’y intéresser.
Je ne sais toujours pas pourquoi je suis totalement passé à travers durant tout ce temps – un souci de communication ? Aucune idée… – car le jeu vidéo de Sköll Studio est sacrément malin. Comme vridniX, les contrôles de ce platformer ont été simplifiées dans sa plus pure forme. Si vous savez et avez la possibilité d’appuyer sur un seul bouton, vous savez jouer à Koloro. Le reste, votre capacité à compléter les plateaux représentés sous la forme de puzzles, ne tiendra qu’à vous.
Dans Koloro, vous dirigez Kora dans un monde mystérieux et poétique à la recherche de votre sœur disparue. Si des trous de balle prétentieux comme moi prenaient la parole, nous dirions que l’histoire d’un jeu de plateforme passe au second plan. On peut cependant féliciter le studio messin d’avoir créé une histoire assez bien écrite et touchante pour le peu que j’en ai vu durant le festival.
Au niveau du gameplay, même si une touche suffit à contrôler notre blob, les mouvements avancés demandent un petit temps d’adaptation. Ce bouton, justement, fait sauter notre personnage mais il est possible de le faire changer de direction à l’aide d’un type spécial de saut. En fait c’est simple mais tellement nébuleux que j’ai du mal à l’expliquer à l’écrit. En gros, si Kora va vers la droite (elle avance toute seule) et que vous sautez sur un mur (une surface verticale donc), le sens de déplacement sera ensuite inversé. Il faut donc parfois se laisser emmener d’un bout à l’autre de l’écran pour rencontrer de quoi pouvoir faire demi-tour et passer un obstacle.
Mais bon cela n’est pas un problème si vous ne faites pas le bonhomme qui a tout vu comme moi car tout est expliqué au début. Mais même après avoir lu attentivement le tutoriel, c’est assez dur à maîtriser. Une fois quelques plateaux réussis et ce principe exécuté les doigts dans le nez (il vous en reste 9 de libre !), de nouveaux mécanismes apparaissent. Le début du jeu est relativement simple avec des systèmes déjà connus comme des interrupteurs pour ouvrir des passages ou des points lumineux à atteindre pour ouvrir le chemin de la couleur correspondante.
Sköll a préparé 150 niveaux et je suis très loin de les avoir tous vu durant une séance de moins de trente minutes sur le festival. D’après les vidéos et les captures d’écran, on peut s’attendre à des moments retors très prenants. Koloro peut aussi se parcourir avec quelqu’un à vos côtés et le level design semble avoir été adapté pour accueillir deux personnes dans une même partie.
Lien Steam : https://store.steampowered.com/app/574590/Koloro/
Koloro est un petit jeu trop méconnu qui mériterait que vous vous y intéresseriez. Le jeu est disponible sur Steam depuis le 16 mai au tarif de 13 euros. Je regrette presque qu’il ne soit pas un peu plus cher avec la présence de la bande originale qui est vraiment bonne. Je crois l’avoir trouvée sur Bandcamp si cela vous tente : https://tzerofive.bandcamp.com/album/koloro. Enfin si le jeu vous titille, une démo gratuite est disponible à cette adresse : https://gamejolt.com/games/Koloro/191380