Varion
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Toulouse Game Show 2017 – Preview de Varion

La semaine dernière, nous laissions Julien, game designer et graphiste, parler de son jeu lors d’un « Parle à mon dev » au sujet de Varion. C’est bien beau de permettre aux créatrices et créateurs de parler de leurs œuvres mais cela est-il réglo ? Se font-ils de la publicité gratuite sur notre dos ? Enquête. Enfin non pas d’enquête, juste notre avis sur le jeu, c’était juste pour l’effet dramaturgique. Je vais vous dire rapidement ce que j’ai pensé de Varion après quelques rapides parties lors du Toulouse Game Show.

Si vous n’avez pas pris le temps d’écouter la présentation de Julien Moya, laissez-moi vous présenter Varion. Le jeu de Rundisc est un brawler en 3D avec une règle très intéressante vue nulle part ailleurs. Vous vous souvenez certainement de ces après-midis passés au bar plutôt qu’en salle d’étude durant le lycée (perso j’ai dû y aller une fois en trois ans…) pour jouer au baby-foot ou au billard, et plus particulièrement au 8 pool. Je suis certain que nombre d’entre vous ne connaissait pas les réelles règles et utilisait la fameuse « la boule noire en une bande pour gagner ». Sachez que si cette règle fantaisiste n’avait pour but que de rallonger les parties (il faut dire qu’à mon époque on avait difficilement accès à Internet pour vérifier), toutes ces heures à vous entraîner vous serviront désormais à une chose : être plus précis-e dans Varion car vous ne pourrez éliminer vos ennemis qu’après que votre tir ait ricoché au moins une fois. En effet vous dirigez un robot dans une arène labyrinthique avec pour le simple but d’éliminer vos adversaires à l’aide de votre arme principale, après un ricochet donc, ou de l’un des nombreux pouvoirs distribués aléatoirement sur la carte.

On se retrouve donc dans des arènes en 3D face à trois concurrents – on peut aussi faire du deux contre deux, du un contre trois, etc. – bien énervés avec les mêmes bonus et malus. Les parties peuvent être paramétrées avec précision pour changer le nombre de bandes minimum, les types de mode, la dynamo (vous rechargez que si vous vous déplacez) ou bien d’autres options pour créer votre types de combat préférés.

Au premier abord, l’arrivée dans Varion est plutôt perturbante à cause de cette 3D isométrique rarement vue dans un jeu de combat en arène car on est quasiment toujours face à une 2D de dessus ou de côté. Les développeurs avaient dans un premier temps testés cette possibilité mais ils ont retenu la 3D pour un résultat qui s’avère réellement meilleur. On trouve ses repaires rapidement et la prise en main est immédiate, chose rare dans les brawlers car on a souvent une période d’adaptation due à des choix étranges comme des personnages lourds ou une visée avec une inertie incompréhensible (comme lors de mon dernier essai de Strikers Edge). Ici le petit robot répond directement sans broncher, la visée est précise et après cinq minutes de bataille, on se sent des ailes pousser : j’ai eu une première partie affreuse en terminant très loin derrière mais la suite fut totalement différente car avec mon coéquipier, nous avons roulé sur nos adversaires sans ménagement puis avons mangé leur cadavre encore fumant tout en chantant la gloire au roi des barbares.

Pardon dès qu’un jeu de compétition en local sent bon voire très bon, mes instincts de bourrin reprennent le dessus, signe d’une possible future pépite les soirs de LAN entre potes. Ça tombe bien, Varion doit arriver bientôt.

Site officiel : http://www.varion-game.com/

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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